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Tsahal sous haute pression internationale : Une brigade de juristes en constitution

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L’armée d’occupation israélienne se prépare à une guerre juridique internationale sans précédent dès que la bande de Gaza sera ouverte aux journalistes étrangers et aux organisations de défense des droits de l’homme, qui seront exposés à l’ampleur des destructions et des atrocités israéliennes causés à la population palestinienne.
Tsahal sous haute pression internationale : Une brigade de juristes en constitution

Le Yediot Aharonot a écrit que « l’armée israélienne s’attend à une augmentation spectaculaire des demandes de mandats d’arrêt contre les soldats de l’armée dans le monde entier et d’inculpations pour crimes de guerre ». C’est pourquoi l’armée d’occupation s’emploie désormais à recruter des dizaines de juristes afin de transformer le département de droit international du parquet militaire en une brigade dirigée par Roni Katzir, qui a été promu pendant la guerre, non pas pour récompenser un officier, mais pour développer les travaux du département afin de devenir une division.

Le journal souligne que l’armée israélienne se prépare à une guerre juridique internationale sans précédent, une guerre dans laquelle la Commission Goldstone (la mission d’enquête des Nations Unies sur la guerre dans la bande de Gaza en 2009) sera une « promenade dans un jardin », une fois la bande de Gaza sera ouverte aux journalistes étrangers et aux organisations de défense des droits de l’homme, qui verront l’ampleur des destructions et des dommages causés aux Palestiniens.

Une des premières mesures prises par les responsables de la défense pour faire face à la bataille juridique contre l’armée israélienne et l’entité sioniste qui aura lieu dès la fin des combats à Gaza, est la remise d’une lettre d’engagement d’Israël aux États-Unis de ne pas violer les lois de la guerre et de n’utiliser que des armes conventionnelles fournies par Washington.

L’armée d’occupation craint non seulement que les conséquences de la guerre ne mettent ses soldats en danger à l’étranger mais surtout que sa légitimité et le droit à se défendre contre tout ennemi extérieur ne soient limités par la communauté internationale à l’avenir.

Le journal israélien a poursuivi que pendant la guerre, l’armée  israélienne a détruit complètement ou partiellement des dizaines de milliers de bâtiments et de maisons dans la bande de Gaza, et a confisqué des centaines de dounams de terres palestiniennes pour construire la future « zone tampon ». L’armée d’occupation a incendié plusieurs centaines de maisons à Gaza, et ici, on pourrait demander le lendemain à l’armée israélienne de répondre pourquoi elle a fait cela.

« La pression juridique internationale contre Israël a commencé de manière progressive avant même la guerre, lorsque la Cour internationale de Justice a mené une enquête contre Israël dès 2019 et déclarant en 2021 être compétente pour le faire », a indiqué l’armée d’occupation. Si la Cour internationale reçoit la preuve que des sites civils ont effectivement été détruits sans justification opérationnelle, elle pourrait émettre des mandats d’arrêt internationaux contre des membres de l’armée israélienne, ses officiers et ses responsables.

L’Afrique du Sud a déjà annoncé que tout soldat israélien qui y serait né et y arriverait serait arrêté. De même, des organisations pro-palestiniennes en Europe ont annoncé avoir publié l’identité de soldats israéliens qui se sont filmés et ont publié sur les réseaux sociaux des photos et des vidéos d’eux détruisant des bâtiments ou tuant des Palestiniens.

L’Afrique du Sud a déposé une plainte contre l’occupation israélienne devant la Cour internationale de Justice de La Haye, le 11 janvier, pour avoir commis un génocide dans la bande de Gaza. Le 26 du même mois, le tribunal a rendu sa décision sur le procès, dans laquelle il a exigé que l’occupation « prenne des mesures pour empêcher le génocide à Gaza ».

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