« Ces échanges visent à calmer la situation et à empêcher toute perte de contrôle », a déclaré A. al-Charaa, confirmant ainsi les informations publiées plus tôt par l’agence Reuters. Selon trois sources proches du dossier citées par Reuters, les Émirats arabes unis jouent un rôle de médiateur entre les deux parties.Les discussions se concentrent principalement sur des questions de sécurité, de renseignement et sur l’établissement de mesures de confiance mutuelle. « Les contacts ont débuté suite à la visite du président syrien aux Émirats le 13 avril dernier », précise l’une des sources. « Actuellement, les échanges portent essentiellement sur des questions techniques. » Ces pourparlers interviennent dans un contexte régional tendu, marqué par plusieurs frappes israéliennes récentes contre le territoire syrien, dont une près du palais présidentiel à Damas.
Le chef de l’État français a pour sa part qualifié de «mauvaise pratique» les frappes israéliennes contre la Syrie, jugeant qu’elles ne garantiront pas « la sécurité d’Israël sur le long terme ».
