Les enseignants présents à la réunion ont d’abord dénoncé la campagne d’insultes et de diffamation orchestrée par certains médias « irresponsables ». Selon eux, de telles actions violent non seulement les principes fondamentaux de l’éthique sociale et des droits de l’homme, mais également la liberté d’expression et la dignité des professionnels de l’enseignement supérieur. Ils ont souligné que « ces comportements nuisent à l’intégrité des institutions académiques et à la qualité de la formation médicale ».
La Coordination a averti que cette situation, qu’elle soit intentionnelle ou non, contribue à déstabiliser les facultés de médecine publiques, menaçant ainsi la pérennité des services de santé. Ils appellent donc à l’arrêt immédiat des attaques pour préserver le bon fonctionnement du service public.
Par ailleurs, les enseignants ont tenu à rassurer l’opinion publique sur le fait que la réduction du nombre d’années d’études dans les facultés n’aura pas d’impact sur la qualité de la formation. Ils ont précisé que « cette question a déjà été abordée au sein des différentes instances concernées et qu’elle ne justifie en aucun cas la prolongation des mouvements de grève et la perte de l’année académique ». en foi de quoi, appel a été lancé aux étudiants pour qu’ils reconsidèrent leur position et rattrapent le temps perdu dans leur parcours de formation. Ils ont mis en avant l’importance d’unir les efforts pour préserver la qualité de la médecine publique, affirmant que l’avenir de ce secteur au Maroc dépend de la collaboration entre enseignants et étudiants.
Face à une crise persistante, les enseignants en médecine ont récemment fait part de leur solidarité avec les étudiants, ainsi qu’avec les médecins résidents et les internes, particulièrement à l’égard des violences qu’ils ont subies, et ont appelé à trouver une issue de toute urgence à cette crise.
Les professeurs ont condamné l’usage de la violence à l’encontre des étudiants de médecine de Rabat, qui ont manifesté pacifiquement pour défendre leurs revendications. Ils ont aussi dénoncé l’approche sécuritaire adoptée pour résoudre ce conflit, affirmant que cela ne ferait qu’aggraver les tensions entre les parties concernées et se sont dits indignés par la répression des manifestations des étudiants en médecine.