N Kanaani a affirmé qu’ « il est préférable que ces pays revoient leurs positions non constructives à l’égard du programme nucléaire iranien au cours des deux dernières années, plutôt que de lancer des accusations contre l’Iran ». Il a également ajouté que « l’enrichissement de l’uranium de 60 % est proportionnel aux besoins pacifiques de l’Iran et est soumis à une surveillance globale de la part de l’Organisation internationale de l’énergie atomique ».
Il a assuré aussi que la coopération avec « cette organisation dans le cadre du droit international et de manière à garantir les droits du pays » est appelée à se poursuivre. Estimant que « l’abandon des négociations et le soulèvement de questions qui n’ont rien à voir avec le programme nucléaire iranien sont le résultat des mauvaises politiques suivies par la Troïka européenne et les États-Unis ».
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a noté que « Téhéran considère les négociations comme la meilleure solution pour exprimer ses inquiétudes sur son programme nucléaire » et que « la balle est désormais dans le camp des États-Unis et de la Troïka européenne ».
En septembre dernier, le même diplomate avait déclaré que « l’administration américaine n’avait pas la volonté nécessaire pour revenir à l’accord nucléaire ».
Le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la révolution iranienne (CGRI), a annoncé lors de la cérémonie funéraire du général Sayed Razi Mousavi, assassiné dans une frappe israélienne sur Damas, que « nous ne garderons pas le silence sur l’assassinat de nos compatriotes et notre vengeance sera sérieuse et sévère: mettre fin à l’existence de l’entité sioniste. »
Il a ajouté que l’Iran persistera dans son soutien au « peuple palestinien jusqu’au dernier souffle ».
Le général a déclaré que « l’opération Déluge d’Al-Aqsa est une opération totalement palestinienne. Elle a été entièrement planifiée et exécutée par les Palestiniens eux-mêmes ». Ajoutant qu’il s’agit, pour le cas d’espèce, du « résultat des souffrances palestiniennes. Il s’agit d’une confrontation palestinienne totale et d’une riposte à l’occupation et à ses pratiques. » Il a aussi souligné qu’« il ne fait aucun doute que le front de la résistance a beaucoup de points communs, mais chaque axe a sa propre indépendance dans ses agissements ».
Et le général conclut que « Le Déluge d’Al-Aqsa n’était pas une vengeance contre le commandant martyr Qassem Soleimani, car c’est nous qui allons le venger. »
De grandes foules de citoyens iraniens et un bon nombre de responsables militaires et gouvernementaux ont participé à la cérémonie d’adieu et aux funérailles du général du CGRI mort en Syrie.
Plus tôt dans la journée, Sayyed Ali Khamenei, chef de la Révolution islamique, a effectué la prière funéraire sur le corps de R. Moussavi, en présence du général de division Hossein Salami et d’autres responsables.
Lundi dernier, le CGRI a annoncé qu’un raid israélien dans la banlieue de la capitale syrienne, Damas, avait entraîné le martyre de l’un de ses hauts commandants, qui était un proche compagnon de l’ancien commandant du Corps des Gardiens de la révolution islamique, Force d’Al-Qods, Qassem Soleimani, tué par un drone US à la périphérie de l’aéroport de Bagdad.