Hossein Amir Abdollahian, ministre iranien des Affaires étrangères, a affirmé sur son compte Twitter que « le vote décisif de l’Assemblée consultative islamique iranienne sur le projet de loi d’adhésion de l’Iran à l’Organisation de coopération de Shanghai prouve la détermination et le sérieux de notre pays concernant le développement de coopération économique régionale et internationale et l’orientation vers l’Asie. »
Le 15 septembre, H. Amir Abdollahian et Zhang Ming, secrétaire général de l’OCS, ont signé un document sur l’adhésion à part entière de l’Iran à l’Organisation de coopération de Shanghai, en marge du sommet de l’organisation à Samarkand, en Ouzbékistan. « A partir de maintenant, nous sommes entrés dans une nouvelle phase de coopération économique et commerciale, de transport et d’énergie », avait alors déclaré le chef de la diplomatie iranienne. Pour sa part, le secrétaire général de l’Organisation de Shanghai a souligné après la signature que « l’adhésion de l’Iran à l’organisation contribuera à renforcer son rôle et à élever le niveau de son travail ».
Depuis 2005, l’Iran est un État observateur au sein de l’Organisation de Shanghai et les procédures d’adhésion pour devenir membre à part entière de l’organisation ont commencé en 2021.
Il convient de noter que l’Organisation de Shanghai a été créée en 2001, et c’est un bloc qui comprend la Russie, la Chine, l’Inde, le Pakistan et un certain nombre de pays de l’ex-Union soviétique.
En parallèle, force est de rappeler que le guide suprême de la révolution iranienne a affirmé que « les pays occidentaux cherchent à renverser le régime iranien, mais ils n’y parviendront pas », soulignant « la nécessité d’affronter les émeutiers, à la suite des récentes manifestations en Iran ».
Ali Khamenei a déclaré, à l’occasion de la Semaine des Basij, que « l’Occident cherche à renverser le régime iranien, sauf qu’il ne réussira point », ajoutant « qu’il a tenté de renverser 6 pays avant de cibler l’Iran pour tenter de renverser le régime. »
Il a indiqué que « le problème de Téhéran avec Washington ne peut être résolu par la négociation, car Washington refuse d’offrir une concession qu’en échange d’une autre », s’interrogeant : « Quel citoyen iranien jaloux de sa patrie est prêt à faire des concessions aux USA au détriment de la puissance iranienne ? » Il a noté que « les ennemis de l’Iran ont visé la Syrie, l’Irak, le Liban, la Libye, le Soudan et la Somalie pour frapper la profondeur stratégique de l’Iran, à un moment où le rôle iranien en Irak, en Syrie et au Liban a contribué à contrecarrer le projet américain à cet égard ».
Concernant l’accord nucléaire, il a précisé que « l’ennemi veut un accord nucléaire qui empêche l’Iran de produire des armes et des drones pour se défendre ».