Téhéran a accusé Israël, qui n’a pas démenti. Interrogée sur la frappe l’ayant tué, l’État hébreu a dit ne « pas commenter les informations des médias étrangers ». Cette mort survient en pleine guerre dans la bande de Gaza entre Israël, l’ennemi juré de Téhéran, et le Hamas, mouvement palestinien soutenu par le « front de la résistance », dont fait notamment partie l’Iran.
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a rencontré plus tôt ce 28 décembre la famille de R. Moussavi, général en charge de la logistique.
Lors des funérailles, Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, a salué le défunt comme « l’un des commandants des Gardiens les plus expérimentés et efficaces dans le front de la résistance ».
« Notre réponse à l’assassinat de Moussavi sera une combinaison d’actions directes et d’autres menées par le front de la résistance », a déclaré le 27 décembre Ramazan Sharif, porte-parole des Gardiens de la Révolution, cité par l’agence locale Mehr.
Israël a intensifié ses attaques contre le territoire syrien depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien. Depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011, Israël a mené des centaines de frappes aériennes contre son voisin, ciblant principalement des forces soutenues par Téhéran, disant vouloir empêcher l’Iran de s’implanter à ses portes. Ou encore briser la chaine de soutien militaire au Hezbollah.