Le Parti socialiste unifié a élu à sa tête, dimanche, Jamal El Asri. Ses camarades l’ont adoubé lors de la première session regroupant les 198 membres du conseil national du PSU, issu du congrès tenu du 20 au 22 octobre à Bouznika. J. El Asri figurait parmi les prétendants à la succession de Nabila Mounib qui a dirigé, onze durant, cette formation progressiste.

Au-delà de l’unanimisme du discours des formations politiques représentées dans les deux Chambres du Parlement marocain réuni, lundi, lors d’une séance commune pour analyser et répondre à la résolution du Parlement européen, votée le 19 janvier, appelant à la libération de journalistes marocains détenus, la FGD et le PSU ont développé une autre rhétorique.

La majorité musèle l’opposition. Nabila Mounib, députée et secrétaire générale du Parti socialiste uni (PSU), en est convaincue, elle qui a dénoncé l’exclusion de sa formation des discussions autour du projet de loi de finances PLF-2022. Une « première du genre » qui entache l’exercice démocratique et viole les principes énoncés par la loi fondamentale.

Non, la vaccination contre la Covid-19 ne fait pas l’unanimité. Si un mouvement réfractaire s’est déjà illustré en appelant au boycott de la campagne de vaccination à travers laquelle le pouvoir tente de garantir une « immunité collective », laquelle reste aléatoire au regard de l’émergence de variants plus ou moins virulents, des formations politiques ont choisi de surfer sur la vague de cette protestation. Ainsi, le PSU s’est érigé contre le pass sanitaire en le dénonçant. Et prévoit de saisir la Cour constitutionnelle pour annuler la décision gouvernementale rendant obligatoire ledit pass.