Organisé à La Haye, le sommet de l’OTAN a accouché d’un communiqué final étonnamment court, concentré sur les dépenses militaires et adoucissant sa rhétorique contre la Russie. Derrière l’unité affichée, les divisions internes persistent, tandis que Moscou dénonce l’hypocrisie et les manœuvres hostiles du bloc occidental.
Bloomberg a publié mercredi une analyse alarmante sur l’avenir de l’OTAN, décrite comme connaissant son pire moment depuis 75 ans. Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, ses déclarations hostiles, les divisions internes européennes et le changement de priorités des États-Unis poussent l’alliance vers une crise existentielle inédite
Le porte-parole du Kremlin, a dénoncé les actions imprudentes des États-Unis qui exacerbaient les tensions en Ukraine. En réaction à cette escalade sans précédent, une mise à jour de la doctrine nucléaire russe est un signal clair pour l’Occident, ainsi que la riposte russe avec le missile hypersonique Orechnik.
Le candidat indépendant Calin Georgescu a créé la surprise, lors du premier tour des élections présidentielles roumaines qui a eu lieu le 24 novembre, en arrivant en tête. Critique à l’égard de l’OTAN et de l’aide militaire à l’Ukraine, il est présenté comme «pro-russe» par la presse occidentale.
Vladimir Poutine a eu un échange téléphonique avec Olaf Scholz, initié par l’Allemagne, après près de deux ans d’absence de contacts. Le président russe a critiqué l’OTAN pour sa politique en Ukraine et a affirmé que la Russie restait ouverte aux négociations. La dégradation des relations russo-allemandes a également été évoquée.
La Géorgie affirme être la cible de pressions d’ambassades occidentales pour s’engager militairement contre la Russie. Kakha Kaladze, secrétaire général du Rêve géorgien, parti au pouvoir, dénonce une tentative d’entraîner le pays dans un conflit régional aux conséquences désastreuses, tandis que les autorités réitèrent leur engagement pour la paix.
La nouvelle base américaine Aegis, située en Pologne, à 165 km de la frontière russe, a été inaugurée mercredi. C’est la première base antimissile de ce type en Pologne, opérée sous le commandement américain et faisant partie du « bouclier » de l’OTAN. Le Kremlin perçoit cette installation comme une menace à sa sécurité.
Joe Biden cumule les boulettes. Moins de deux heures après avoir fait une gaffe monumentale en confondant Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, le locataire de la Maison Blanche a fait un nouveau lapsus en pleine conférence de presse. L’évènement, très attendu, devait « apaiser les peurs » autour de la candidature de l’octogénaire à la Maison Blanche.
Le Premier ministre espagnol, devenu l’une des voix les plus critiques au sein de l’UE à l’égard d’Israël, a appelé mercredi depuis Washington les Occidentaux à ne pas appliquer un « deux poids, deux mesures » à propos de la guerre à Gaza.
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