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Acteur incontournable dans tous les rounds du « dialogue social » que l’actuel gouvernement affirme avoir institutionnalisé, l’Union marocaine du travail (UMT) qui capitalise sur les largesses de l’Exécutif n’en reste pas moins ferme sur des chantiers sociaux d’importance pour le pays. Opposé à la réforme des retraites telle que prévue par l’équipe au charbon, le syndicat historique n’en affiche pas moins sa réticence à toute attaque contre le droit de grève. Autant dire que les raisons de la colère ne manquent pas pour les syndicats. Y compris parmi les militants de l’Union Nationale du Travail au Maroc (UNTM), bras syndical du PJD, boudé par l’Exécutif. Ce syndicat qui cherche à se bonifier avec le temps assimile le dialogue social dans son actuelle version à un show gouvernemental sans goût.
A la veille du 1er mai, fête des travailleurs, le chef du gouvernement en butte à une colère sociale qui sourd, a pris les devants en annonçant, lundi, une augmentation générale de 1 000 DH nets des salaires dans la fonction publique, ainsi qu’une hausse de 10% du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) dans le privé.

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