Elections

Les tractations n’ont pas encore démarré pour la formation du futur gouvernement dirigé par Aziz Akhannouch, leader du RNI sorti vainqueur des épreuves votatives. Abdellatif Ouahbi, à la tête de la formation classée deuxième, a félicité son rival et assuré que la question des alliances n’a pas encore été tranchée par le PAM

Les observateurs de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) ont salué les efforts des autorités marocaines dans leur organisation des élections législatives du 8 septembre, en notant la « transparence » qui a illustré ce rendez-vous électoral.

Le Collectif associatif pour l’observation des élections a appuyé «la nécessité de préserver le cycle électoral de toute manipulation» et de faire qu’il continue de garantir «le droit à la participation politique ainsi que le respect des libertés d’opinion et d’expression».

En surclassant les formations ayant participé au scrutin du 8 septembre, le RNI affiche déjà ses ambitions de leader d’une majorité solide et solidaire. Aziz Akhannouch n’a pas pris assez de temps pour décliner le programme de la coalition gouvernementale à venir. Il est question de la matérialisation du projet électoral qui a réussi à sa formation. Un programme conçu avec la participation des citoyens, plaide le patron du RNI.

La participation globale aux élections générales du 8 septembre au Maroc a connu une augmentation sensible depuis le scrutin de 2016, passant de 42,11 à 50,18% en 2021.

Surprise, surprise… Le PJD s’est effondré lors du scrutin du 8 septembre. Et même son leader n’a pas réussi à avoir la confiance des électeurs de la circonscription Rabat-Océan. Se plaçant en tête, le RNI qui a bien scoré, peut compter sur le PAM et le PI, un trio pouvant faire majorité, pour former le nouvel Exécutif. La politique, il faut le croire, réussit aussi à Aziz Akhannouch dont on ne donnait pas cher il n’y a pas si longtemps.