Des milliers de migrants se trouvent à Assamaka, petite localité au nord du Niger, après avoir été expulsés d’Algérie. Ils vivent dans des conditions très précaires, les capacités d’accueil étant largement dépassées. Organisations et autorités locales tirent la sonnette d’alarme.

Une embarcation au large de Guelmim, dans le sud du Maroc, a sombré, samedi dernier, avec douze migrants à bord. Onze d’entre eux sont morts et un seul a pu être secouru.

La Cour d’appel de Nador a condamné trois migrants en situation administrative irrégulière à 4 ans de prison ferme, pour leur participation à la tentative de passage de la clôture de Melilla, le 24 juin 2022. Cinq autres ont écopé de trois ans ferme.

Un document officiel espagnol révèle que 134 migrants ont réussi à entrer dans la ville de Melilla le 24 juin dernier. Cette révélation invalide les déclarations de Fernando Grande-Marlaska, ministre espagnol de l’Intérieur, qui avait affirmé que les événements qui ont provoqué la mort de 23 migrations, ne se sont pas déroulés à l’intérieur de la ville.

Le bilan du drame migratoire, survenu fin décembre au large de Mirleft, après qu’une embarcation a chaviré, continue de s’alourdir. Les équipes de secours poursuivent leurs tentatives pour récupérer des corps.

Neuf candidats à l’immigration irrégulière ont perdu la vie, cette semaine, lorsque leur embarcation a chaviré au large de Mirleft, près de la pêcherie d’Akni Ou Arab, dans la province de Sidi Ifni (Guelmim-Oued Noun).

Six ou sept migrants subsahariens ont été trouvés morts dans la forêt de Ras Asfour, près de la frontière entre le Maroc et l’Algérie, a rapporté lundi la section Nador de l’Association marocaine des droits humains (AMDH). L’ONG, qui décrit un drame de la migration à la frontière maroco-algérienne, a ajouté que les faits remontent à la nuit du 14 décembre.

Un jeune marocain est mort en début de semaine alors qu’il tentait de traverser cette à la nage, de Beni Ansar à Melilla, rapporte la section locale de l’Association marocaine des droits humains (AMDH-Nador).

Des experts de l’ONU ont dénoncé le manque de responsabilité, en Espagne et au Maroc, après la mort en juin de plusieurs dizaines de migrants subsahariens qui tentaient d’entrer dans l’enclave espagnole de Melilla.

Le drame migratoire survenu au large de Tarfaya n’a pas encore livré tous ses secrets. Le bilan des victimes serait encore plus lourd, d’après une ONG espagnole.