Lancée en 2020, la politique de substitution porte ses fruits. Plus de 1.500 projets sont en cours de gestion pour un potentiel d’exportations évalué à 60 milliards de dirhams. Cette politique est aussi le début d’une nouvelle étape dans l’industrialisation du Maroc avec la consolidation du « Made in Morocco ». C’est ce qui est ressorti lors d’un webinaire de la Britcham organisé jeudi 4, sous le titre générique « Industrie au Maroc : Bilan et défis de la politique de substitution ».

Près de 11.000 entreprises devraient tirer le rideau en 2021. Un chiffre record en raison d’une crise exceptionnelle. Mais pas seulement : les délais de paiement parmi les plus longs au monde et un climat des affaires – certes qui s’améliore – mais qui reste encore très loin des standards internationaux y sont pour beaucoup. Pourtant, des solutions existent pour limiter la mortalité des sociétés. C’est le message principal véhiculé lors du dernier webinaire organisé par la BritChamdont la thématique : « Défaillance des entreprises face à la crise : bilan, perspectives et leviers d’actions ».