Dans un entretien au Kiev Independent, François Hollande a revendiqué que les accords de Minsk avaient amené la Russie sur le terrain diplomatique, laissant à l’armée de Kiev le temps de se renforcer. Un aveu qui contredit les déclarations pacifiques d’alors. Et confirme les révélations faites il y a quelques semaines de cela par Angela Merkel, ex-chancelière allemande.

Le président russe s’est entretenu vendredi avec des journalistes après le sommet de l’Union économique eurasiatique dans la capitale kirghize de Bichkek. Parmi les sujets abordés figuraient les dernières révélations de l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel, l’opération militaire en Ukraine, la menace d’une guerre nucléaire, l’échange de prisonniers très médiatisé avec les États-Unis et les relations russes avec l’UE et l’Afrique.

Angela Merkel, ancienne chancelière allemande, qui a officié entre 2005 et 2021, s’est exprimée dans le journal Zeit concernant la guerre entre la Russie et l’Ukraine, avant d’expliquer l’utilité des accords de Minsk. A. Merkel a affirmé que la signature des accords de Minsk devait servir à donner « du temps » à l’Ukraine pour que le pays devienne plus fort.

Volodymyr Zelensky qualifie les Accords de Minsk de « non professionnels » et serait prêt à trouver d’autres formats pour résoudre le problème du Donbass. La déclaration a été faite sur fond de multiples appels adressés à Kiev à respecter ce document endossé par l’Onu.