« D’un point de vue opérationnel, l’analyse coûts-bénéfices… le déménagement vers le Maroc ne justifierait pas les dépenses engagées », a-t-il expliqué en réponse à l’interrogation d’Abraham Hamadeh, député républicain. « Le coût de ce transfert représenterait une perte significative pour notre budget. En considérant le coût total, nous n’en tirerions aucun avantage en déplaçant notre siège en Afrique », a précisé le haut gradé américain.

Cependant, le commandant de l’AFRICOM, en poste depuis août 2022, a souligné que « le Maroc est un partenaire exemplaire. Ce qu’ils accomplissent en matière de sécurité, notamment en Afrique subsaharienne, est remarquable ».


L’appel des F-35 ?

La perspective d’une commande de F-35 A par les Forces armées royales (FAR) refait surface. « Le contrat pour l’acquisition de 32 appareils a obtenu le feu vert d’Israël, qui joue un rôle clé dans la vente de cet avion de chasse de pointe aux pays arabes », selon Times Aerospace. Le coût de cette transaction est estimé, assure la publication dans sa livraison de mercredi, à environ 17 milliards de dollars sur une période de 45 ans.

« Des sources présentes à l’IDEX (Salon international de Défense d’Abou Dhabi, ndlr) ont indiqué en février que le retour potentiel de Donald Trump pour un second mandat pourrait enfin débloquer le projet inachevé des F-35, initié lors de ses quatre premières années au pouvoir. » , précise la même publication.

En 2020, le Maroc, dans le contexte de la reprise de ses relations avec Israël, était pressenti pour acquérir ces appareils, tout comme les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite. « Lors de la dernière édition de l’IDEX, des représentants de Lockheed Martin auraient détaillé les capacités de cet avion de cinquième génération à une délégation militaire marocaine », poursuit la même source.

L’affaire est devenue « mature » depuis que l’Algérie voisine, en quête de suprématie régionale, a officialisé une première acquisition du Sukhoi Su-57 russe de cinquième génération.

En mars dernier, D. Trump a annoncé la production d’un nouvel avion de chasse, qu’il a nommé le F-47, alors que le F-35 rencontre d’innombrables problèmes sur les marchés où ce chasseur high tech a été déployé. Le Pentagone qui dispose aussi de F-22 n’a toujours pas jugé bon d’en équiper les armées étrangères. Les officiers des Forces royales air (FRA) n’ignorent pas les débats animés sur les avions de 5è, voire de 6è génération. Les conflits qui secouent le monde, en Europe comme au Moyen Orient, sont particulièrement révélateurs des potentiels inhérents aux appareils de combat high tech. Plus, le récent conflit en Asie, ayant opposé l’Inde au Pakistan, a permis aux uns et aux autres de voir percer le know how chinois. Des chasseurs pakistanais, acquis auprès de la Chine, ont réussi à garantir la suprématie aérienne face aux chasseurs indous made in France ou originaires de Russie. Les déconvenues du Rafale ont mis en émoi et l’Elysée et le groupe Dassault.

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