En marge d’une rencontre entre Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, et une délégation parlementaire française, C. Cambon a souligné aux médias que « concernant nos amis algériens, nous maintenons toujours le même discours, qui ne vise pas à s’opposer à leurs intérêts. Au contraire, nous croyons fermement qu’une entente entre le Maroc et l’Algérie ferait de ces deux nations une puissance africaine incontournable, grâce à leurs immenses potentialités ». L’élu français a précisé que la décision revenait désormais à l’Algérie d’agir comme elle l’entend, tout en reconnaissant et en assumant « les conséquences de la position française sur le Sahara marocain. Mais nous gardons un discours de paix et refusons de tomber dans l’escalade des provocations ».

Il a également indiqué que, par le biais de la diplomatie parlementaire, la France s’efforçait de « soutenir le Maroc dans ses relations internationales, en promouvant l’autonomie comme solution réaliste pour convaincre les pays hésitants ou sceptiques ». Pour C. Cambon, ce projet demeure « la seule voie viable pour instaurer une paix durable dans une région qui en a grand besoin ».

Réaffirmant la position officielle de la France, il a rappelé les déclarations récentes du président du Sénat lors de sa visite au Maroc : « Il ne s’agit pas d’une posture personnelle ou partisane, mais bien de la ligne politique française – reconnaître la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, aujourd’hui comme demain. »

Enfin, C. Cambon a salué le travail du Groupe d’amitié France-Maroc, « toujours engagé en faveur de la position marocaine et uni par son attachement au Royaume », malgré la diversité des sensibilités politiques qui le composent.

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