Cette volonté de ménager le Maroc s’est également manifestée lundi à la Chambre des représentants, via une déclaration de J. M. Albares concernant les liaisons aériennes entre des villes espagnoles et Laayoune ou Dakhla, au Sahara. « Les décisions des compagnies aériennes privées relèvent de discussions entre les entreprises et les agences compétentes en matière d’aviation civile ; il s’agit donc de décisions techniques », a-t-il répondu à un député pro-Polisario qui souhaitait que le gouvernement condamne l’ouverture de ces lignes.
Cette prudence s’est également manifestée au ministère de la Défense, qui a ordonné de ne pas commémorer le centenaire du débarquement de l’armée espagnole à Al Hoceima le 8 septembre 1925.
Pour rappel, lors de sa rencontre avec son homologue algérien Ahmed Attaf, le 20 février à Johannesburg, J. M. Albares avait demandé que la communication officielle algérienne ne mentionne pas la question du Sahara.