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Soutien militaire à Kiev : Les armées occidentales sous haute pression

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Le soutien militaire à Kiev met à rude épreuve les armées occidentales. Après le risque de pénurie, révélé aux USA, c’est au tour de l’armée allemande de se trouver dans une situation inconfortable. La Bundeswehr se fait en effet lessiver ses stocks de munitions, rapporte Die Welt.
Soutien militaire à Kiev

La situation est critique puisqu’en cas de guerre, l’approvisionnement pour certains calibres ne durerait que quelques jours, voire quelques heures, souligne le quotidien.  « La guerre d’Ukraine a entraîné une énorme consommation de munitions et montre aux forces de l’Otan qu’elles ont besoin de reconstituer leurs stocks. Rheinmetall [entreprise allemande d’armement, ndlr] souligne que l’Ukraine tire chaque jour 6.000 à 10.000 cartouches dans le segment des gros et moyens calibres, et que la Russie en tire même 20.000. Sur les petits calibres, la consommation est susceptible d’être bien plus élevée », écrit Die Welt.

L’état des stocks inquiète d’ailleurs en haut lieu. Des discussions avec des représentants de l’industrie de défense doivent avoir lieu. Une enveloppe de 20 milliards d’euros pourrait être débloquée en vue de reconstituer les approvisionnements, a annoncé Steffen Hebestreit, porte-parole du gouvernement.

Les exigences de l’Otan, qui impose par exemple les munitions à faibles émissions nocives, ne facilitent pas la tâche de Berlin, souligne encore le quotidien allemand. Outre les livraisons à l’Ukraine, Berlin paie aussi la réduction des exportations chinoises. Les délais pour recevoir certaines poudres ou cotons utilisés dans les munitions peuvent aller jusqu’à 14 mois, note Die Welt.

L’Allemagne n’est d’ailleurs pas le seul pays à s’être mis dans de sales draps avec ses livraisons à Kiev. La France a elle aussi fait des largesses, livrant 18 de ses 76 canons CAESAR à l’Ukraine, ainsi que de nombreux missiles Milan et Mistral. Sébastien Lecornu, ministre français des Armées, a admis qu’un réassort de munitions « dès 2023 » s’imposait. En cas de conflit de « haute intensité », l’armée française ne pourrait tenir qu’un front de 80km, rapportait L’Opinion, en octobre dernier.

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