Au lendemain de la visite dans les camps de Tindouf de Joshua Harris, secrétaire d’Etat américain adjoint pour l’Afrique du Nord, le Polisario a refusé toutes solutions basées sur le « réalisme » et le « compromis ». Elles « ne feront qu’aggraver l’impasse et réduire ainsi les chances de parvenir à une solution pacifique durable et accentuer les tensions et l’instabilité dans la région ».
En revanche, lors de ses entretiens avec Antonio Guterres, B. Ghali a mis l’accent sur « la solution qui permettra au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable, non négociable et imprescriptible à l’autodétermination et l’indépendance en toute liberté et démocratie », souligne la même source. Il a également insisté sur le « droit » du Polisario à « défendre ses objectifs par tous les moyens légitimes, garantis par la Charte des Nations Unies et l’Acte constitutif de l’Union africaine ».
Staffan de Mistura, envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, a assisté à la réunion Guterres-Ghali.