Intitulé “High-Level Seminar on Perspectives of the Global South on MDB Reform”, ce séminaire s’assigne pour objectif de formuler des recommandations concrètes pour améliorer l’efficacité des BMD dans le financement du développement, indiquent le PCNS et le CGD.
Revenant sur le contexte de l’événement, les organisateurs soulignent que dans un monde marqué par des défis de plus en plus complexes et interdépendants, tels que les pandémies, le changement climatique et l’incertitude financière, le monde entre dans une ère de “polycrises”, caractérisée par une multiplicité de chocs auxquels les pays du Sud sont les plus exposés, relevant la nécessité de la mise en place des approches innovantes, des efforts collaboratifs et des réformes importantes au sein des BMD, pour faire face à ces crises. “Alors que des dialogues de réforme sont en cours dans les institutions telle que la Banque mondiale et dans plusieurs BMD régionales, il est cependant impératif, pour embrasser une perspective holistique et inclusive, de prendre en considération diverses perspectives d’experts, de décideurs politiques et de parties prenantes du Nouveau Sud. Cela garantit aux initiatives de développement, en particulier celles façonnées par et pour le Sud, y compris l’Afrique, d’être adéquatement représentées et abordées”, explique le communiqué commun. Composé de sessions publiques et de sessions fermées, le séminaire réunira plus de 150 experts issus des sphères politique, académique et des think tanks, mettant fortement l’accent sur les voix du Nouveau Sud. Il s’agit, en outre, de 60 panélistes de 25 nationalités différentes qui apporteront leur expertise lors de ce séminaire.
Parmi les éminentes personnalités, prendront part à cet événement la ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah, l’ancienne ministre des Finances, du Budget et de la Planification nationale du Nigeria, Zainab Ahmed, la directrice générale des opérations à la Banque mondiale, Anna Bjerde, la directrice du G-24, Iyabo Masha, la vice-Présidente principale de la Banque africaine de développement, Bajabulile Tshabalala, et l’Envoyé spécial pour l’Alliance pour l’Infrastructure Verte en Afrique, ancien Ministre de l’Économie, de la Planification et de la Coopération du Sénégal, Amadou Hott.
Cette initiative vise non seulement favoriser les échanges, mais également à orienter des idées de grande valeur au sein des discussions dynamiques portant sur la réforme des BMD, un thème qui occupera une place importante dans le débat des prochaines réunions annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), qui se tiendront dans les semaines à venir à Marrakech, au Maroc.