Lors de la rencontre, les deux parties ont examiné les relations entre les deux pays, le développement de la coopération bilatérale dans les différents domaines ayant l’intérêt conjoint et l’intensification des efforts en vue d’explorer de nouvelles perspectives de cette coopération, notamment les secteurs vitaux en vue de consolider les associations d’investissement dans ces secteurs.
Selon Sana, le président Assad a insisté sur l’importance des relations fraternelles étroites qui rassemblent la Syrie et les Emirats arabes unis depuis l’époque du défunt Cheikh Cheikh Zayed Bin Sultan Al Nahyan. Il a mis en exergue les positions objectives et correctes adoptées par les EAU, soulignant qu’ils s’étaient toujours tenus aux côtés du peuple syrien.
De son côté, Abdallah Ben Zayed Al-Nahyan a assuré que son pays « soutient les efforts en faveur de la stabilisation de la Syrie », estimant que ce qui s’était passé en Syrie avait impacté tous les pays arabes.
Il a émis l’espoir que la Syrie, sous la direction du président Assad et grâce aux efforts de son peuple, serait en mesure de surmonter les défis imposés par la guerre. Il a fait savoir que les Emirats arabes unis sont toujours disposés à soutenir le peuple syrien.
L’entretien a également porté sur la situation sur la scène arabe et régionale. Les deux parties se sont mises d’accord sur la coordination dans les différents questions et défis dont la région arabe fait l’objet dans le but de réaliser les aspirations de leurs peuples loin de toute ingérence étrangère.
Il semble que le courant passe mieux entre Damas et Abu Dhabi alors que l’Arabie saoudite et le Qatar s’étaient impliqués dans le conflit, fournissant toutes sortes d’aide aux groupes terroristes armés qui ont dévasté la Syrie. D’ailleurs, il y a lieu de rappeler que le processus de normalisation a été amorcé en 2018 avec la réouverture de l’ambassade émiratie à Damas et a été confirmé avec les appels téléphoniques entre Bachar el-Assad et le prince héritier d’Abou Dhabi, en mars, puis le roi de Jordanie, en octobre.
La visite d’Abdallah Ben Zayed à Damas peut paraitre incohérente à l’heure où Abou Dhabi a rappelé son ambassadeur à Beyrouth pour dénoncer ce qu’il appelle la mainmise de l’Iran sur le Liban. Dans le même temps, son ministre des Affaires étrangère se rend en Syrie, pays allié de Téhéran, et qui, de surcroît, accueille sur son territoire des conseillers des Gardiens de la révolution iranienne.
Mais d’autres calculs entrent en compte dans la démarche d’Abou Dhabi. Pour les pays du Golfe, Arabie saoudite et Émirats en tête, la priorité est de contrer l’influence de la Turquie, avec qui ils se disputent le leadership du monde sunnite. D’ailleurs, est-ce un hasard que de voir le chef de la diplomatie émirati en compagnie du Président syrien alors que la Turquie amasse des troupes dans le nord syrien ?
A Washington, on reste dubitatif devant une telle « percée » syrienne des Emiratis. Surtout que le département d’Etat US n’a pas donné son « feu vert » pour une normalisation avec Damas. Mais il faut croire que les chamboulements qui soufflent sur la région incitent nombre d’acteurs arabes de poids à se rapprocher de Damas. Il en va ainsi de la Jordanie qui, signale-t-on, aurait balisé la voie à d’autres, en tête desquels trône l’Egypte.
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Réchauffement des relations entre Damas et Abou Dhabi : B. el Assad reçoit le chef de la diplomatie émirati
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