N. Maduro est arrivé dimanche 28 mai sur le sol brésilien, tout sourire, lui qui avait interdiction d’entrer au Brésil sous la présidence Bolsonaro. Venu pour le sommet des chefs d’États, il a pu s’entretenir personnellement avec Lula lundi. Ce dernier a repris les relations diplomatiques avec le Venezuela à son arrivée au pouvoir en début d’année. Et les relations du continent en général se réchauffent avec le pays caribéen. L’isolement international de N. Maduro, mené en premier lieu par les États-Unis, n’a pas été efficace pour l’écarter du pouvoir.
Le président vénézuélien a rappelé ses exigences à ce propos. « Lors de toutes les réunions multilatérales, nous portons toujours cette proposition : demander aux États-Unis, au nom de la région, la levée de toutes les sanctions qui pèsent sur le Venezuela », a-t-il indiqué.
Si beaucoup de sanctions pèsent encore sur le Venezuela, ces derniers mois N. Maduro accumule tout de même les succès, diplomatiques notamment. Avec le désaveu de Juan Guaido, ex-président intérimaire reconnu par la communauté internationale, la réinstallation de Chevron dans le pays, et enfin l’arrivée au pouvoir de plusieurs présidents de gauche en Amérique latine, il semblerait que le président vénézuélien redevienne peu à peu fréquentable.
