«Les maisons des étudiants (Dar attalib) et des étudiantes profiteront à hauteur de 63% de ce soutien», a précisé la ministre qui présentait un exposé sur la «situation des établissements de protection sociale», devant la commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants.
A. Hayar a également souligné que son département s’est fixé un nouvel objectif consistant en la formation de 10 000 assistantes et assistants sociaux à l’horizon 2030, dans le cadre d’un partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.
La responsable s’est ensuite arrêtée sur les problématiques liées aux rôles confiés à l’assistant social, citant, à titre d’exemple, le manque de spécialisation, le degré de compétence des assistants en milieu rural, la carence du volet pratique dans le cycle de formation, l’absence d’un système de valorisation des acquis, la modicité des indemnités et gratifications outre les conditions de travail qui ne séduisent pas les ressources humaines et compliquent leur rétention.
Dans une intervention à cette occasion, le groupe socialiste a souligné l’impératif d’élargir la base des centres de protection sociale des personnes âgées et de hâter l’activation du «revenu de la dignité», engagement antérieur du gouvernement.
De son côté, le groupe Authenticité et Modernité a évoqué certaines problématiques qui entravent l’action des établissements de protection sociale, dont la saturation de plusieurs d’entre eux, le défaut de revenu stable et durable, le faible appui des collectivités territoriales et l’opacité des critères d’octroi de soutien aux établissements se trouvant dans leurs territoires respectifs, outre le retard accusé dans la promulgation des décrets d’application de la loi 65.15 réglementant les établissements de protection sociale.