Selon l’Association marocaine d’aide aux migrants en situation vulnérable (AMSV), le transfert a été effectué au niveau de la frontière terrestre de Zouj Beghal, ouverte exceptionnellement à cet effet.
L’ONG indique que les jeunes concernés sont issus des villes de Fès, Oujda, Taza, Nador, Mechra Bel Ksiri, Tendrara, Berkane, Errachidia et Selouane. Parmi eux, certains ont été maintenus en détention administrative pendant plus de six mois après la fin de leur peine de prison.
Malgré ce rapatriement rendu possible, plusieurs dizaines de ressortissants marocains restent encore en détention administrative en Algérie. L’association fait état de près de 40 cas de migrantes détenues, en plus de jeunes ayant été condamnés à des peines allant jusqu’à dix ans de prison.