L’ONG a indiqué avoir adressé une lettre au président de la Quatrième commission en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation, précise-t-elle dans un communiqué produit jeudi 29 février 2024. En annonçant son initiative, le bureau central de l’AMDH a souligné que ces territoires-là étaient « toujours occupés par l’Etat espagnol ».
La même source indique que l’association plaide pour l’inclusion de la question de ces terres aux dossiers soumis à ladite commission, pour examiner non seulement le statut des deux présides, mais aussi celui des îles Canaries dans l’océan Atlantique, ainsi que les îles Chafarinas, Leïla (Perejil), Badis et Nakkor, jouxtant les côtes d’Al Hoceïma en mer Méditerranée.
L’AMDH fait savoir aussi que cette démarche s’inscrit dans le cadre des actions appelant à « mettre fin à la colonisation espagnole des territoires marocains susmentionnés », conformément aux prérogatives de la commission onusienne dédiée, notamment au niveau du « droit à l’autodétermination et à la souveraineté des peuples sur leurs terres ».
