Le rapport onusien publié sous le titre « Perspectives de la population mondiale 2022 » indique que la population marocaine en 2022 est estimée à 37,46 millions d’habitants, et devrait atteindre son apogée en 2070 avec 46,54 millions d’habitants, avant d’observer une baisse en 2100 pour s’établir à 43 millions d’habitants. La même source rappelle que la population marocaine en 1950 était d’environ 8,9 millions, avant de passer à 20 millions en 1980 puis 30 millions d’habitants en 2004.
On note aussi dans ce rapport que la proportion des citoyens âgés de plus de 65 ans va augmenter au cours des décennies à venir de 2,89 millions actuellement, pour atteindre quatre millions en 2030 avant de franchir le cap des 10 millions en 2070.
La tranche d’âge entre 25 et 64 ans fera le gros de la pyramide en passant de plus de 18 millions actuellement à 20 millions en 2030, avant d’atteindre, en 2050, le pic des 23 millions, avant de se stabiliser à 20 millions de personnes.
S’agissant des nouveau-nés, le Maroc enregistre actuellement une moyenne de 640.000 naissances par an, indique le rapport, notant que ce chiffre devrait diminuer à 522.000 en 2050 puis à 390.000 en 2100.
En ce qui concerne les décès annuels, ils sont actuellement d’environ 216.000 par an. Trend qui, selon le rapport, est appelé à augmenter au cours des prochaines décennies pour atteindre 410.000 en 2060 et près de 520.000 décès par an d’ici 2100.
Globalement, la population mondiale devrait atteindre 8 milliards d’habitants le 15 novembre avant d’augmenter à 8,5 milliards en 2030 et 9,7 milliards en 2050, selon les dernières projections des Nations Unies qui estiment que la population devait atteindre un pic d’environ 10,4 milliards de personnes au cours des années 2019 et se maintenir à ce niveau jusqu’au 2100.
Le même rapport, publié à l’occasion de la Journée mondiale de la population, indique que la population mondiale croît à son rythme le plus lent depuis 1950, en passant sous la barre des 1 % en 2020.
Aujourd’hui, deux tiers de la population mondiale vivent dans un pays ou zone où la fécondité au cours de la vie est inférieure à 2,1 naissances par femme, soit à peu près le niveau requis pour une croissance zéro à long terme pour une population à faible mortalité fait savoir le rapport, notant que la population de 61 pays ou zones devrait diminuer de 1% entre 2022 et 2050, en raison de la persistance de faibles taux de fécondité et, dans certains cas, de taux d’émigration élevés.
De même, le rapport indique que plus de la moitié de l’augmentation prévue de la population mondiale jusqu’en 2050 sera concentrée dans huit pays à savoir l’Égypte, l’Éthiopie, l’Inde, le Nigéria, le Pakistan, le Philippines, la République démocratique du Congo et la Tanzanie. Les pays d’Afrique subsaharienne devraient représenter plus de la moitié de l’augmentation prévue jusqu’en 2050.
Dans un communiqué à cette occasion, Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, a indiqué qu’alors que « nous anticipons la naissance du huit milliardième habitant de la Terre », il est de « notre responsabilité partagée de prendre soin de notre planète et un moment pour réfléchir sur les points où nous ne respectons toujours pas nos engagements les uns envers les autres ».
C’est aussi « l’occasion de célébrer notre diversité, de reconnaître notre humanité commune et de nous émerveiller devant les progrès de la santé qui ont prolongé la durée de vie et réduit considérablement les taux de mortalité maternelle et infantile », a précisé le haut responsable onusien.
« Aujourd’hui, deux tiers de la population mondiale vivent dans un pays ou zone où la fécondité au cours de la vie est inférieure à 2,1 naissances par femme, soit à peu près le niveau requis pour une croissance zéro à long terme pour une population à faible mortalité », indique le rapport qui relève que la population de 61 pays ou zones devrait diminuer de 1% ou plus entre 2022 et 2050, en raison de la persistance de faibles taux de fécondité et, dans certains cas, de taux d’émigration élevés.