L‘UNRWA a déclaré dans un post sur la plateforme X, que « les habitants de Gaza non seulement vivent dans la peur constante pour leur vie, mais luttent également pour subvenir à leurs besoins les plus élémentaires ». L’agence a confirmé dans une deuxième publication qu’« il s’agit d’une déshumanisation totale et d’une tragédie sans fin ». Elle a noté que « des familles dans toute la bande de Gaza sont toujours contraintes de fuir et d’abandonner leurs maisons et leurs biens ». Et de poursuivre que « tout ce qu’ils peuvent faire maintenant, c’est essayer de survivre. Les gens (à Gaza) ont tout perdu ».
L’UNRWA a conclu sa publication en réitérant la demande d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Plus tôt lundi, la municipalité de Deir al-Balah a annoncé dans un communiqué, que « les nouvelles décisions de déplacement imposées par l’occupation aux quartiers nord-est de la ville ont entraîné de nouvelles souffrances, une autre tragédie et un désastre ». Ajoutant qu’ « environ la moitié de la population de la bande de Gaza réside à Deir al-Balah, dans une bande étroite que l’occupation s’est efforcée de réduire de temps en temps, provoquant le déplacement forcé d’environ 250 000 citoyens et le retrait de 25 centres d’hébergement ».
La municipalité a également signalé que « 4 nouveaux puits d’eau étaient hors service, ce qui porte le nombre de puits hors service à 14, qui alimentaient environ 70 % des habitants de la ville, ce qui aggravera la situation de la population et rendra difficile la vie des habitants pour obtenir de l’eau ». Et expliqué que les décisions d’évacuation « menacent également de mettre hors service un important réservoir d’eau de la ville, et c’est le seul qui reste après la mise hors service de deux réservoirs en raison de leur emplacement dans la zone d’opérations de l’ennemi sioniste ».
Avec le soutien américain, Israël mène une guerre dévastatrice contre Gaza depuis le 7 octobre 2023, faisant plus de 133 000 morts et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine meurtrière.
Au mépris de la communauté internationale, Tel Aviv poursuit la guerre, ignorant les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU visant à y mettre fin immédiatement, ainsi que les ordres de la Cour internationale de Justice de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza.
Israël conteste également la demande du procureur de la Cour pénale internationale Karim Khan d’émettre deux mandats d’arrêt contre son Premier ministre Benyamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant, pour leur responsabilité dans les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité à Gaza.
