J. Moore a été nommé nouveau PDG de la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis, qui s’est accaparée la distribution de l’aide dans la bande de Gaza, en faisant appel à des sociétés de sécurité et de logistique privées américaines et a été critiquée par les Nations Unies. Cet émissaire américain pense que « la paix était tout à fait possible, voire probable », mais qu’il accorde « à la Syrie sa priorité absolue », soulignant qu’al-Charaa « avait exprimé ses inquiétudes et la possibilité d’un avenir très positif », selon l’agence. Il a qualifié le président syrien intérimaire d’« unique en son genre ». Lui et A. Cooper, estiment que « al-Charaa est particulièrement capable de réaliser le programme de paix », a-t-il souligné.
Selon Reuters, les deux ont proposé des projets humanitaires conjoints à al-Charaa « afin de briser les stéréotypes et de créer une armée informelle d’ambassadeurs de bonne volonté ». Les deux hommes ont rencontré des dirigeants chrétiens syriens et se sont déplacés librement à Damas, A. Cooper portant sa kippa sans incident, indique l’agence.
Dans ce contexte, la députée américaine Marilyn Stutzman a révélé le 9 juin avoir eu une conversation avec A.al-Charaa, qui lui a assuré qu’il est prêt à discuter d’un règlement politique avec Israël, y compris sur la question du plateau du Golan.
Benjamin Netanyahu a demandé à l’émissaire américain Tom Barrack d’organiser des négociations entre Israël et le nouveau gouvernement syrien, avec Washington comme médiateur, selon deux responsables israéliens, a rapporté mercredi le média israélien i24.
Le jour même, les forces israélienne ont opéré une énième incursion dans la province de Quneitra au sud de la Syrie. Selon la télévision syrienne d’Etat, une force s’est infiltrée dans le village al-Qahtaniya. Elle s’est déployée parmi les maisons en ouvrant le feu en l’air, après avoir sommé les habitants par haut-parleurs de rester chez eux. Des journalistes de la chaine 12 les accompagnaient.
