Vendredi, la Syrie a déclaré que ses défenses aériennes avaient abattu deux drones dans la banlieue ouest de Damas lors d’une attaque provenant également du plateau du Golan. Elle s’est toutefois abstenue d’en attribuer explicitement la responsabilité à Israël.
Les frappes israéliennes qui ont ciblé tôt samedi les environs de la capitale syrienne Damas ont tué au moins trois personnes, a indiqué le sulfureux Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Le directeur de cette ONG basée au Royaume-Uni et disposant d’un vaste réseau de sources en Syrie, a précisé que de nombreuses autres personnes avaient été blessées lors des frappes sur un quartier abritant des « villas de militaires et d’officiels de haut rang ». Le bilan pourrait s’aggraver, a ajouté Rami Abdel Rahman, qui n’était pas en mesure de préciser si les victimes étaient des militaires ou des civils.
L’OSDH avait fait état plus tôt de frappes israéliennes sur un « complexe résidentiel » à l’ouest de Damas. « Vers 01h05 ce matin (22h05 GMT vendredi), l’ennemi israélien a lancé une agression aérienne (…) ciblant un certain nombre de points dans les environs de Damas. Nos systèmes de défense aérienne ont intercepté certains missiles, tandis que d’autres ont entraîné quelques pertes matérielles », a déclaré de son côté une source militaire à l’agence officielle Sana. La zone autour d’un aéroport militaire près de Damas avait été bombardée vendredi, selon les deux mêmes sources.