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Nouvelles agressions américano-britanniques contre le Yémen : Moscou convoque le Conseil de sécurité

Les forces américano-britanniques ont mené une nouvelle agression contre la capitale yéménite et plusieurs autres gouvernorats. En ce début de semaine, le Conseil de sécurité de l’ONU, convoqué par la Russie, devait statuer sur les dérives d’une confrontation qui a pour épicentre Gaza et l’occupation israélienne.
Nouvelles agressions américano-britanniques contre le Yémen : Moscou convoque le Conseil de sécurité

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont poursuivi leurs agressions contre le Yémen, menant de nouvelles frappes aériennes contre les provinces de Saada et de Hodeïda.

Des sources locales ont fait état lundi tôt dans la matinée d’explosions entendues dans le nord et l’ouest du Yémen. Selon une source militaire yéménite citée par la chaîne de télévision yéménite Al-Masirah, des avions américains et britanniques ont mené jusqu’à 15 frappes contre la province occidentale de Hodeïda ainsi que la province de Saada, dans le nord-ouest du pays.

Selon la source militaire, les attaques comprenaient huit raids contre le district de Ras Issa, trois frappes contre le district d’al-Zaydiyah, dans la province de Hodeïda. Quatre autres raids ont également été menés par des avions américains et britanniques sur le district de Baqim de la province de Saada.

Mohammed al-Bukhaiti, haut membre du bureau politique du mouvement de résistance yéménite Ansarullah, a qualifié de vaines les attaques anglo-américaines, qui ont été, d’ailleurs, menées sans l’aide des alliés de ces deux pays, comme l’indique le communiqué conjoint américano-britannique pour dire : « Cela témoigne de l’échec de la coalition occidentale. » Rappelant que les règles de conflit imposées par les États-Unis, l’Angleterre et Israël ont été brisées, le haut responsable yéménite a averti : « Si la guerre éclate dans la région cela signifie la fin de l’hégémonie américaine. »

M. al-Bukhaiti a réaffirmé sur son compte X que « les bombardements de la coalition américano-britannique sur un certain nombre de provinces yéménites ne changeront pas notre position, et nous affirmons que nos opérations militaires contre Israël se poursuivront jusqu’à ce que les crimes de génocide à Gaza cessent et que le siège de ses habitants soit levé, quels que soit les sacrifices que cela nous coûte ».

Dimanche à l’aube, le général de brigade Yahya Sarii,porte-parole des forces armées yéménites, a confirmé que les avions de combat américano-britanniques avaient lancé 48 frappes aériennes contre diverses zones de plusieurs gouvernorats yéménites. « De telles attaques ne dissuaderont pas les forces et la nation yéménites de maintenir leur soutien aux Palestiniens face à l’occupation et aux crimes des sionistes », a-t-il réitéré avant d’avertir que « les raids des agresseurs ne resteront pas sans riposte ».

Les forces armées yéménites se sont engagées à interdire la navigation des navires israéliens en mer Rouge et Arabe, en soutien à Gaza et ce tant que le régime israélien poursuivra sa guerre génocidaire et le siège contre l’enclave palestinienne. Le porte-parole a précisé que « l’aviation de l’agression américano-britannique a lancé 48 frappes au cours des dernières heures :13 raids contre Amanat Al-Asimah et le gouvernorat de Sanaa, 9 raids contre le gouvernorat de Hodeïda, 11 raids contre le gouvernorat de Taez, 7 raids contre le gouvernorat d’Al Bayda, 7 raids contre le gouvernorat de Hajjah et un raid contre le gouvernorat de Saada ».

Selon CNN, des responsables américains ont déclaré que « les États-Unis, appuyés par le Royaume uni, ont mené 30 cibles contre Yémen dans 10 endroits ». Le gouvernement britannique a déclaré que « l’armée de l’air avait participé à la 3ème vague de frappes contre des cibles militaires au Yémen », prétendant « qu’ il ne s’agit pas d’une escalade ».

Il convient de noter que les forces armées yéménites ont annoncé vendredi des tirs de missiles balistiques contre des cibles israéliennes spécifiques dans la ville occupée d’Umm al-Rashrash, dans le sud de la Palestine occupée.

Le ministère des Affaires étrangères du gouvernement de Sanaa a condamné dans les termes les plus fermes l’agression américaine contre l’Irak et la Syrie, ainsi que l’agression américano-britannique en cours contre le Yémen. Il a souligné dans son communiqué que « cette agression constitue une violation flagrante de la Charte des Nations Unies, du droit international et de toutes les normes et conventions internationales ». Comme il a rappelé que « cette agression prouve l’hypocrisie des déclarations américaines selon lesquelles il ne s’agit pas d’une escalade ou d’un élargissement du cercle de la guerre dans la région », et dévoile clairement que les États-Unis constituent la véritable menace à la paix et à la sécurité internationales ». Et exprimé, enfin, « la solidarité du gouvernement et du peuple du Yémen avec les gouvernements et les peuples d’Irak et de Syrie », soulignant « l’attachement du Yémen à la sécurité et à la stabilité dans ces deux pays frères ».

Les États-Unis ont mis en garde contre la poursuite de leur agression contre les pays de la région, qui pourrait conduire à une sécurité déstabilisatrice dans la région et dans le monde.

Le Bureau politique du mouvement Ansarullah a condamné l’agression américaine contre l’Irak et la Syrie, la considérant comme « une agression barbare et flagrante, une violation de la souveraineté irakienne et syrienne et une violation des lois internationales ».

Le Bureau politique a estimé que « l’agression contre l’Irak et la Syrie s’inscrit dans le contexte du soutien américain à l’ennemi israélien pour qu’il poursuit ses crimes contre le peuple palestinien à Gaza ». Il a souligné que « les attaques des USA entraîneront la région dans un conflit plus large » et « cela menace la paix et la sécurité internationales », notant que « Washington aurait pu forcer Israël à mettre fin à son agression contre le peuple palestinien et à lever son siège de Gaza au lieu de s’impliquer dans le ciblage des pays et des peuples de la région. »

Les Ansarullah ont affirmé que « nos peuples ont le droit de se défendre et de protéger leur sécurité et leur souveraineté contre les attaques criminelles américaines répétées ». et opposé leur rejet au « récit américain qui prétend faussement que son agression contre les pays et les peuples de la région n’est qu’une simple réaction, alors qu’il s’agit d’une agression flagrante ».

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