Les responsables israéliens de premier plan se pressent au portillon marocain. Ainsi, Ayelet Shaked, ministre israélienne de l’Intérieur, est attendue aujourd’hui lundi au Maroc, pour une visite officielle où elle rencontrera son homologue marocain ainsi que d’autres responsables. Ce déplacement intervient, rappelle-t-on, après les séjours dans le Royaume de Yair Lapid, ministre des Affaires étrangères en août dernier et de Benny Gantz, ministre de la Défense en novembre pour parapher un accord dit « historique » de coopération en matière de défense.
Times Of Israel indique, sur la foi d’un communiqué du département israélien de l’Intérieur, que la ministre israélienne devrait rencontrer, en plus d’Abdelouafi Laftit, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, Nadia Fettah Alaoui la ministre de l’Économie et des finances, et d’autres hauts responsables marocains.
Au centre de ces entretiens, on évoque la coopération bilatérale, mais également le projet visant à « faire venir des travailleurs étrangers du Maroc en Israël pour travailler dans la construction et les soins infirmiers ».
Le Maroc joue dès lors avec le feu en alimentant la politique du (re) peuplement en terre palestinienne à l’heure où des Israéliens sont de plus en plus tentés de quitter la région, la greffe n’ayant pas réussi à prendre après 80 ans d’occupation.