« Ceux qui s’accrochent à des positions dépassées ne cherchent pas vraiment à résoudre un problème qui perdure depuis 50 ans. Ils souhaitent que ceux qui vivent depuis un demi-siècle dans les camps continuent d’y rester dans des conditions inhumaines », a dénoncé le chef de la diplomatie marocaine. Plus, a tenu à préciser N. Bourita, « il est facile, depuis Madrid ou Stockholm, de prôner la patience en attendant une solution par référendum. Mais si vous vivez dans ces camps depuis 50 ans, vous ne tiendriez pas de tels propos. Ils veulent que les Sahraouis continuent à vivre ainsi pendant encore 50 ans », a-t-il fait valoir. Comme il a précisé que le plan marocain d’autonomie « constitue une dynamique pour parvenir à une solution sous l’égide des Nations unies, et non une simple posture diplomatique ».
José Manuel Albares avait exprimé une position quasi-similaire dans une interview début avril à un média des Îles Canaries. « Nous ne souhaitons pas qu’une situation bloquée depuis 50 ans persiste encore un demi-siècle. Il est extrêmement irresponsable de s’appuyer sur des principes supposés pour laisser cette situation figée pendant un siècle, voire deux », avait-il déclaré. Propos que les séparatistes du Polisario se sont empressés de condamner.
