Ankara et Abou Dhabi maintiennent leurs différends sur la scène régionale, mais les affaires reprennent. C’était le sens de cette visite de Mohammed ben Zayed à Recep Tayyip Erdogan. Elle s’est conclue par la signature d’une dizaine d’accords de coopération économique, mais sans conférence de presse commune.
Le fonds souverain d’Abou Dhabi (ADQ) et le fonds souverain de Turquie ont ainsi signé un accord de coopération stratégique et un autre prévoyant la création d’un fonds dédié aux investissements dans les sociétés technologiques turques. ADQ a aussi signé avec l’Agence d’investissement de la présidence turque pour des partenariats et des projets d’investissements directs dans des domaines aussi variés que l’énergie, les transports ou les services financiers. D’autres accords impliquent la société portuaire d’Abou Dhabi et le fonds souverain de Turquie, mais aussi la bourse d’Istanbul et celle d’Abou Dhabi.
Le président Erdogan compte sur les Émirats arabes unis pour doper l’économie turque en manque d’investissements. Ainsi, au moins dix milliards de dollars devraient être libérés par Abou Dhabi dans les caisses de l’Etat turc au bord de l’asphyxie.
Reste à évaluer le coût politique de cette « transaction », d’autant que les Emiratis s’avèrent particulièrement chatouilleux vis-à-vis des « Frères musulmans », confrérie mondiale dont le siège est à Ankara. La projection de la puissance ottomane (de la Syrie en Libye…) a-t-elle fait l’objet de marchandages ? Pour l’heure, rien n’a été dévoilé…
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MBZ à Ankara : Enterrer des années de brouilles et plus si affinités
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