Dans une lettre au président de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, le PDG de Meta a estimé qu’avoir cédé à cette pression était « une erreur », précise Franceinfo.
Dans cette missive à Jim Jordan, président de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, rendue publique par les républicains qui en sont membres, M.Zuckerberg aborde des controverses relatives à la modération des contenus sur ses plateformes, rapporte le même média. « Je crois que la pression du gouvernement était une erreur, et je regrette que nous n’ayons pas été plus francs à ce sujet », a écrit le fondateur de Facebook. « Je suis convaincu que nous ne devrions pas compromettre nos normes de contenu en raison de la pression exercée par une administration, quelle qu’elle soit, et nous sommes prêts à riposter si une telle situation venait à se reproduire », a-t-il ajouté.
Ces déclarations interviennent à un peu plus de deux mois d’une élection présidentielle US marquée par une vague de désinformation sur les réseaux sociaux concernant notamment les candidats au scrutin. Le compte de la commission judiciaire de la Chambre des représentants des républicains qualifie cette lettre, sur le réseau social X, de « grande victoire pour la liberté d’expression », indique enfin Franceinfo.