La sous-secrétaire d’État américaine a annoncé que « Washington et ses alliés avaient besoin de l’approvisionnement en pétrole russe sur les marchés mondiaux, sinon le coût de cette ressource augmentera à nouveau ». V. Nuland qui a fait cette sortie lors du forum annuel organisé à l’Institut Aspen, a martelé : « Nous devons voir le pétrole russe sur le marché mondial, sinon sa pénurie entraînera une nouvelle augmentation des prix ».
Elle a ajouté que « la fixation du prix du pétrole russe, selon Washington et ses alliés, devrait être telle qu’elle limite les profits que Moscou tire de la vente d’or noir », tout en maintenant une incitation à continuer d’approvisionner les marchés mondiaux avec cette ressource.
Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, avait annoncé plus tôt que « les plans du Groupe des Sept (G7) visant à fixer un plafond pour les prix du pétrole russe sont une aventure », et que « la mise en œuvre de ces plans entraînera une augmentation de ses prix à l’échelle mondiale ».
Le 28 juin, le Groupe des sept grands pays industrialisés a annoncé qu’ « il avait accepté d’étudier l’interdiction du transfert du pétrole russe vendu au-dessus d’un plafond de prix spécifique ».
Les États-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne ont interdit les importations de pétrole russe, tandis que les dirigeants de l’Union européenne ont convenu d’une interdiction qui prendra pleinement effet d’ici la fin de 2022, dans le cadre des sanctions imposées à Moscou. Le 8 juillet, le président russe a mis en garde contre ce qu’il a appelé les « répercussions catastrophiques » des sanctions occidentales sur le marché mondial de l’énergie. Il a ajouté que « les restrictions punitives imposées à la Russie causeront des pertes beaucoup plus importantes aux pays qui les imposent ».