La sensibilisation autour des 1.000 premiers jours de la vie d’un enfant est la démarche retenue en vue de permettre aux acteurs concernés de soutenir la mise en œuvre effective et durable des interventions en faveur de la petite enfance. Il faut dire aussi que le choix de la thématique est en ligne avec les objectifs de la troisième phase de l’INDH qui a mis l’accent sur la promotion du capital humain, en investissant dans le développement de la petite enfance, un des axes du quatrième programme intitulé « Impulsion du capital humain des générations montantes » et qui accorde une attention particulière à l’éducation ainsi qu’à la santé et à la nutrition maternelles et infantiles.
Ainsi, les projets de développement humain touchent, dans un palette assez large, aussi bien les femmes que les hommes, en particulier les jeunes et les générations montantes. Les encadrants qui sont dans le bain devraient faire preuve d’ingéniosité pour éviter que les enfants, dont l’âge est symbole de vulnérabilité, ne tombent sous l’emprise négative des réseaux sociaux. Les centres multidisciplinaires mobilisés dans le cadre de l’Initiative devraient canaliser la curiosité des jeunes pousses vers d’autres centres d’intérêt plus porteurs et à même d’épargner leur équilibre psychologique, les armer pour une adaptation sociale optimale et leur assurer un développement intellectuel en forgeant leurs capacités d’apprentissage. Des centres ou des espaces de promotion de la lecture sont particulièrement importants…
Bien entendu, une attention particulière doit aussi être au rendez-vous pour répondre aux besoins des enfants handicapés, que ce soit avant l’âge de trois ans, à cinq ans, voire même avant l’âge officiel de l’éducation. Les handicaps physiques, moteurs et cognitifs ont un impact significatif sur l’avenir de l’enfant. Dès lors, ces centres doivent être polyvalents pour relever les défis…
Louable à plus d’un titre, l’INDH a désormais atteint un stade de maturité suffisant pour servir ce à quoi elle a été initialement prévue : permettre le sauvetage de générations de démunis. L’affaire est loin d’être superficielle au regard des déclassements socio-économiques qui se sont renforcés après la pandémie.