Au Royaume-Uni, les projets ayant ce statut nécessitent une autorisation de développement accordée par le secrétaire d’Etat compétent et suivent une procédure juridique stricte avec des délais fixes, déclinés dans la loi sur l’aménagement du territoire de 2008 qui exige que les projets fassent l’objet d’une consultation publique et soumis à un examen indépendant, explique un communiqué du groupe Xlinks.
Xlinks devra mener, au début de l’année prochaine, des consultations plus approfondies avec les autorités locales, avant de demander un permis de construire au secrétaire d’Etat chargé de la Sécurité énergétique, ajoute la même source. « Il s’agit d’une étape majeure pour notre projet, qui apporte certitude et clarté sur le processus juridique et les délais d’approbation du projet. Notre prochaine étape consistera à consulter davantage la communauté pour répondre aux exigences de la loi sur l’aménagement du territoire de 2008. Nous attendons avec impatience une autre occasion de discuter de nos propositions avec les personnes vivant dans la région », s’est félicité Simon Morrish, PDG de Xlinks.
Cet ambitieux projet au budget de 20 milliards £ (~250 milliards de dirhams) devrait permettre de produire 3,6 GW d’électricité à partir d’énergies renouvelables, soit près de 8% des besoins actuels du Royaume-Uni, et d’alimenter sept millions de foyers britanniques d’ici à la fin de la décennie. L’électricité sera produite dans la région de Guelmim Oued Noun par une installation de 10,5 GW de parcs solaires et éoliens, soutenue par 20 GWh/5 GW de stockage en batterie. L’installation sera connectée au réseau électrique britannique dans le Devon (sud-ouest de l’Angleterre), via quatre câbles sous-marins longs de 3 800 kilomètres.