Le parlementaire demande au secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement, « s’il a entamé une évaluation des possibilités de soutenir le plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara occidental, afin d’être en phase avec les positions diplomatiques prises par les Etats-Unis, Israël, l’Espagne et la France » sur ce sujet.
Dans sa deuxième question écrite, A. Murrison a demandé à l’exécutif « s’il a évalué les obstacles qui bloquent la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental ». Le gouvernement travailliste devra apporter sa réponse dans les semaines à venir.
Depuis la victoire de la gauche aux législatives anticipées du 4 juillet, la question du Sahara était soulevée uniquement par des partisans du Polisario, comme le confirment les questions écrites de Ben Lake sur notamment « l’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara » et « l’intégration des produits originaires du Sahara dans l’accord d’association entre le Maroc et le Royaume-Uni », conclu en octobre 2019.
Pour l’heure, Londres n’a pas encore opté de sortir de la « zone grise » en affichant clairement son soutien aux efforts déployés par Rabat pour le règlement définitif du conflit factice.