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Les FAR ont verrouillé le Sahara : Les séparatistes en proie à l’errance

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Le Polisario commémore, samedi, le 50e anniversaire du lancement de son combat armé. A cette occasion, la direction du Front a programmé l’organisation d’un « grand défilé militaire » au « camp Aousserd », situé en territoire algérien. Tifariti, naguère terrain de prédilection des séparatistes, n’est plus à l’abri des raids marocains dévastateurs.
Les séparatistes en proie à l’errance

Le Polisario commémorait en grande pompe son anniversaire dans ce qu’il considère comme étant ses « territoires libérés » à l’est du Mur de défense établi par les Forces armées royales (FAR), notamment à Tifarti, avec la participation de représentants de pays africains et d’Amérique du sud qui reconnaissent la fantomatique RASD.

Le choix du « camp Aousserd » était prévisible. Depuis que le mouvement séparatiste a annoncé, le 13 novembre 2020, son retrait du cessez-le-feu en réaction à l’intervention, lancée le même jour, par les Forces armées royales (FAR) pour désengorger le passage d’El Guerguerate, il est privé de tenir des parades militaires et des congrès dans ces « territoires libérés ».

Mohamed Brahim Biadillah, un des chefs militaires du Polisario, avait déjà mis en garde, dans un article paru en juin 2022, contre l’expansion des FAR dans les « territoires libérés », zone qu’il juge menacée de se transformer en « ceinture de sécurité » pour le Maroc.

Pour détourner l’opinion de Tindouf de l’absence de défilé militaire à Tifariti, l’Algérie et le Polisario ont programmé un match de football, samedi 20 mai 2023, entre le Mouloudia d’Alger et la sélection de la RASD, au stade de Nelson Mandela qui accueillera la finale de la CAN U17 le lendemain opposant, elle, les équipes du Maroc et du Sénégal.

Mais personne n’est dupe. Surtout quand la colère sourd dans les camps de Lahmada contre une direction séparatiste prompte à vouloir perpétuer sa mainmise sur la population des réfugiés tout en monnayant leur misère auprès de bailleurs de fonds étrangers et autres organismes humanitaires… Un scandale de plus devrait susciter, une fois de plus, l’ire des Sahraouis séquestrés dans les camps. En effet, les agents des douanes de la république du Panama ont arrêté un membre du Polisario avec 65.000 dollars, non-déclarés à l’aéroport International de Tocumen. Un média local affirme qu’un « citoyen sahraoui » –sans révéler son identité- arrivé au Panama à bord d’un vol en provenance de Cuba, n’a pas mentionné dans sa déclaration aux contrôleurs douaniers la présence de cette importante somme d’argent dans ses bagages.

En revanche, le Forum de Soutien aux Autonomistes de Tindouf (FORSATIN) précise que le détenu n’est autre que Tahar Ould Akeik, « neveu de Mohamed El Ouali Akeik », désigné en novembre 2021 chef des milices armées du Polisario. A la demande du parquet, le suspect a été placé en détention provisoire et ses 65 000 dollars confisqués. Le procès est fixé au 9 juin.

Le Panama et les pays d’Amérique latine, qui reconnaissent la RASD, séduisent les proches des membres de la direction du Polisario pour y fructifier « leur argent ». L’exemple qui illustre le mieux pareille dérive renvoie à Mohamed Salem Ould Salek, fils de l’ancien « ministre des Affaires étrangères » du Polisario, en possession de deux cliniques au Panama et en Equateur.

L’Association Sahraouie de Défense des Droits de l’Homme (ASADEH), opposée au Front, avait accusé M.S. Ould Salek d’avoir financé la construction des deux cliniques grâce aux détournements des aides humanitaires destinées à la population des camps de Tindouf.

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