Le Wall Street Journal a écrit dans son éditorial que J. Biden « ne restera pas président avant 2028 » et a appelé la vice-présidente Camilla Harris à affronter les électeurs « honnêtement ». Le journal a également indiqué que « Biden apprend actuellement une dure leçon alors que le complexe médiatique démocrate s’organise pour persuader le président de se retirer de la course », et a souligné que « les démocrates de Washington sont impitoyables lorsqu’ils sont menacés de perdre le pouvoir ».
Le journal a affirmé que « cet effort a commencé après l’échec du débat présidentiel entre Biden et son rival, l’ancien président Donald Trump, le 27 juillet ». Mais cet effort est désormais devenu une « affaire entièrement coordonnée » entre les démocrates et les médias, alors que des « personnalités de haut rang se préparent à appeler Biden à partir, après avoir ignoré les allusions aux appels au retrait formulées par les médias et les membres du Congrès ».
Des fuites de presse, rapportées par le Wall Street Journal, ont révélé que « le leader démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, et le chef de la majorité au Sénat, Chuck Schumer, ont rendu visite à Biden et l’ont informé que sa candidature pourrait coûter aux démocrates le contrôle du Congrès ». Il a également été révélé que l’ancienne présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a transmis le même message à J. Biden, et les fuites ont révélé que l’ancien président Barack Obama était également préoccupé par la capacité de J. Biden à vaincre D. Trump.
Les appels à la démission de J. Biden se sont arrêtés quelques jours après la tentative d’assassinat de D. Trump. Mais il est revenu au moment où le Parti républicain fait preuve d’unité lors de sa convention à Milwaukee. Les sondages d’opinion se retournent également contre J. Biden, alors qu’ils se rapprochent de D. Trump dans les États hésitants.
Le journal a justifié la position de J. Biden de ne pas retirer sa candidature, estimant qu’il est « à juste titre bouleversé par cette transformation brutale », car les démocrates eux-mêmes ont « estimé qu’il était un personnage utile tant qu’il était capable de gagner à nouveau ».
