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L’enseignement renoue avec la crise : Le gage attendu du MEN est la réintégration des suspendus !

Les espoirs nourris quant à plus de flexibilité de la part du ministère de l’Education dans la gestion du dossier des enseignants suspendus arbitrairement, ont fini par se volatiliser après des mois d’attente. Plusieurs enseignants seraient disposés à en découdre, une fois de plus, pour forcer la tutelle à abandonner l’arbitraire et les louvoiements.
L’enseignement renoue avec la crise : Le gage attendu du MEN est la réintégration des suspendus !

Après les vacances, des enseignants envisagent d’engager une nouvelle épreuve de force avec la tutelle pour réhabiliter leurs confrères arbitrairement suspendus. D’après des membres des coordinations qui ont tenu le secteur en haleine des mois durant, la décision du MEN est pour le moins injuste puisque les enseignants sanctionnés ne l’ont été que pour avoir osé exercé un droit inaliénable, celui de la grève, consacré par les lois en vigueur dans le pays. Si faute il y a, elle ne doit nullement être imputable aux grévistes, mais à ceux qui ont choisi de « jouer avec le feu » en faisant valoir la traditionnelle carte de la carotte et du bâton.

Le Syndicat national de l’enseignement (SNE), affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT), ne se défausse pas face à ses obligations. Le retour des sanctionnés est au cœur de la bataille prévue si jamais la tutelle persiste à voir ailleurs. Pour les syndicalistes affiliés à la SNE, le rapport confiance est rompu avec une tutelle qui a opté aussi pour les sanctions contre les enseignants considérés comme les « têtes d’affiche » de la contestation.

La crise des enseignants suspendus risque de replonger le secteur dans le chaos. Une grève qui se déclarerait à la veille des examens de fin d’année est ainsi envisagée. Avec le risque que cela engendre pour l’année scolaire. Si le MEN assure qu’il reste ouvert au dialogue, rien ne l’oblige au louvoiement.

La sonnette vient de retentir une fois de plus. A charge pour Chakib Benmoussa de savoir comment gérer, au mieux, l’imbroglio dans lequel le système éducatif risque de sombrer. Un homme averti en vaut deux, dit-on. Qu’en dire d’un ministre ?

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