Dans un discours rendant hommage au religieux cheikh Ali Kourani, décédé le 19 mai dernier, le chef du Hezbollah a rapporté les déclarations du guide suprême iranien l’ayatollah Ali Khamenei selon lequel les crimes commis par l’entité sioniste dans la bande de Gaza réveillent le monde qui condamne l’offensive et les massacres et réclame désormais la reconnaissance de l’Etat palestinien. « Ceci fait partie des bénédictions de l’opération Déluge d’al-Aqsa », a-t-il affirmé. Comme il a fustigé l’incapacité de la communauté internationale face aux horreurs israélienne commise contre le peuple palestinien, due d’après lui aux positions américaines pro israéliennes. « La bataille se poursuit à Gaza, et le monde, en raison de la protection américaine, est impuissant alors que certains misent toujours sur la communauté internationale pour la dissuasion et la protection », a-t-il relevé.
Il a rendu hommage aux martyrs yéménites qui ont récemment succombé dans les raids américano-britanniques. « Toute offensive américaine n’aura aucun impact sur le soutien du Yémen à la Palestine et sur le front de soutien yéménite à Gaza », a-t-il affirmé.
S.H. Nasrallah, comme cette bataille est existentielle pour l’entité sioniste elle l’est aussi pour les peuples de la région. La défaite d’Israël offrira des opportunités importantes surtout pour l’avenir du Liban, a-t-il affirmé tout en réfutant les déclarations de certains responsables libanais qui arguent que la majeure partie du peuple libanais refuse le soutien libanais à Gaza. Selon lui, c’est plutôt le contraire qui est vrai. Il a aussi nié tout lien entre le front du sud et la présidentielle libanaise. D’après lui, ce sont les divergences internes et les vetos sue certains noms venus de l’extérieur qui entravent l’accomplissement de l’échéance de la présidentielle, en vacance depuis novembre 2022. S.H. Nasrallah a affirmé que « le front de la résistance est plus fort que jamais alors que le front de l’ennemi est dans son état le plus lamentable depuis 75 ans ». Idem pour le pays du Cèdres. « Le front du Liban est un front puissant et pesant sur l’ennemi israélien et durant ces derniers jours, Netanyahu, son ministre de la guerre et son chef d’état-major ont été contraints de venir en personne aux frontières pour dire aux colons qu’ils ont éloigné les résistants de plusieurs kilomètres mais les résistants ont riposté immédiatement pour lui dire qu’elle est encore à la frontière », a-t-il poursuivi. Comme il a fait valoir que « cette bataille, comme elle concerne la Palestine, concerne l’avenir du Liban, ses ressources hydrauliques et pétrolières ». Tout en enchainant que ce front est « un front de soutien et fait partie intégrante de la bataille qui décide du destin de la Palestine et de la région sur le plan stratégique, sécuritaire, nationale, loin des calculs politiques étroits et il poursuivra son action ».
Dans la journée, Les combattants du Hezbollah ont ciblé avec des armes appropriées un bâtiment utilisé par les soldats ennemis dans la colonie de Chomera, village libanaise occupée de Tarbikha. Comme ils ont lancé une attaque aérienne avec des drones d’assaut contre les plates-formes du Dôme de Fer et leurs équipages à Al-Zaoura et tiré une salve de missiles contre la colonie de Ramot Naftali. Plus tôt, ils ont ciblé les attroupements de l’occupation dans le site Al-Baghdadi avec des missiles lourds Burkan. Les mêmes missiles ont touché la caserne de Branit (quartier général de la 91e division) qui a pris feu et a été partiellement détruite. Les médias israéliens avaient signalé que des missiles intercepteurs ont été tirés depuis les environs de Safed et une violente explosion a été entendue. La Chaîne israélienne 12 a signalé des dommages causés à une maison à Metulla après qu’elle ait été touchée par un missile antichar.
Des sirènes avaient retenti à Keila, au sud du Golan, par crainte d’une infiltration de drones. Après quoi, la radio de l’armée d’occupation israélienne a signalé que deux drones d’assaut ont explosé dans le Golan sans que l’armée israélienne ne puisse les intercepter.
Voilà qui confirme les assertions du leader du Hezbollah quant à la bonne santé dans laquelle se trouve, pour l’heure, la résistance islamique au Liban. Une étude israélienne signale, par ailleurs, que 40% des habitants des colonies du nord qui les ont évacuées ne veulent pas y revenir après la guerre. Tel est le résultat d’un sondage réalisé par Tal-Hai Academic college.