#Libération_Palestine

Logo Perspectives med

Le Hezbollah élargit le périmètre de ses opérations : Des sites israéliens stratégiques touchés

La Résistance islamique au Liban, branche armée du Hezbollah, a poursuivi ses opérations en soutien au peuple palestinien inébranlable dans la bande de Gaza et à sa résistance ainsi qu’en riposte aux agressions israéliennes contre les villages et les domiciles des civiles dans le sud du Liban et dans la région de la Békaa (Est).
Le Hezbollah élargit le périmètre de ses opérations : Des sites israéliens stratégiques touchés

La Résistance a diffusé la vidéo d’une opération visant un attroupement des forces de l’occupation à proximité du Mont Adir en Palestine occupée. Plusieurs membres de cette force ont été tués et blessés après avoir été pris pour cible par un missile guidé qui a atteint sa cible.

Mardi, la Résistance a mené 13 opérations contre des cibles israéliennes. Elle a frappé avec des missiles Burkan le site de Branit. Le site de Zibdin dans les fermes libanaises occupées de Chebaa ainsi que le site de Rouweisat Al-Alam dans les collines libanaises occupées de Kfar Chouba ont également été visés avec des missiles.

La Résistance a également visé la caserne de Zarit, ainsi que les sites Al-Jardah, Hadab Yarin et Al-Raheb avec des missiles Burkan, qui ont atteint avec succès leur cible. Des missiles Burkan ont en outre été tirés sur les attroupements des soldats de l’occupation et les dispositifs d’espionnage dans le site de Jal al-Alam.

Les Résistants ont par ailleurs tiré des armes appropriés sur un drone israélien qui survolait des zones frontalières avec la Palestine occupée, l’obligeant à rebrousser chemin vers les territoires occupés. Entre-temps, la Résistance a diffusé sur sa chaîne Telegram son opération visant les appareils d’espionnage dans le site de Birkat Richa.Une vidéo de son opération contre le site Al-Semmaka dans les fermes libanaises occupées de Chebaa a été mis en ligne sur la chaine Telegram de la Résistance.

Face à l’hyperactivité du Hezbollah, Avigdor Lieberman, ancien ministre israélien de la Sécurité, a déclaré que le gouvernement avait abandonné les colons dans le nord depuis 5 mois et « réduit la géographie d’Israël aux frontières de Hadera », soulignant que « la dissuasion israélienne a baissé à zéro ». Dans une interview accordée à la 13ème chaîne israélienne, il a relevé que « 80.000 Israéliens sont désormais déplacés de leurs foyers », notant que « 60.000 d’entre eux ont été évacués sur ordre du gouvernement, et 20.000 ont été déplacés d’eux-mêmes, sans aucune intention de retourner dans leur foyers ».

Et d’ajouter : « Ils ont abandonné la Galilée et ont réduit la géographie d’Israël aux frontières de Hadera, au lieu d’occuper la zone située entre le Litani et Israël », a ajouté A. Lieberman tout en assurant que « le même concept défaitiste qui existait avant le 7 octobre perdure aujourd’hui, dans la bande de Gaza et dans la frontière nord avec le Liban ».

Tamir Hayman, ancien chef de la division de renseignement militaire de l’occupation AMAN, a renchéri de son côté, estimant que « le Hezbollah a réalisé de nombreux exploits, car il a réussi à déplacer plus de 80 000 Israéliens de la frontière et à établir une zone tampon à l’intérieur d’Israël ». Dans une interview accordée à Channel 12, il a souligné que « la poursuite de cette situation nuit à Israël au niveau stratégique ».

Face à l’escalade des menaces auxquelles fait face l’occupation, Yair Golan, ex-chef d’état-major adjoint, a affirmé qu’« Israël n’a pas la capacité de lutter contre les menaces extérieures », soulignant qu’il est « déchiré de l’intérieur ».

Dans une interview accordée à la chaîne israélienne Kan, Y. Golan a ajouté que « la guerre n’est pas dans l’intérêt d’Israël à l’heure actuelle », soulignant l’importance de « parvenir à une trêve dans le sud, qui conduira, très probablement, à une trêve dans le nord ». Ajoutant que cette trêve « permettra à Israël de sortir de l’état d’urgence et de parvenir à une solution politique interne », soulignant qu’« il doit y avoir des élections le plus tôt possible et que le gouvernement actuel doit être changé ».

Face aux craintes croissantes au sein de l’entité d’occupation quant aux répercussions d’une future guerre avec le Liban, les médias israéliens ont déclaré qu’« Israël se prépare à un scénario de panne du courant électrique en cas de guerre contre le Liban ». Ils ont indiqué que « le ministre de l’Energie du gouvernement d’occupation, Eli Cohen, a discuté aujourd’hui avec les dirigeants du secteur de l’énergie des alternatives possibles ». Les médias ont rapporté qu’« environ 60 % des foyers en Israël seront exposés à une panne du courant électrique en cas de guerre avec le Hezbollah ». En outre, ils ont fait état d’une forte demande pour l’achat de générateurs électriques domestiques en Israël, craignant un scénario sombre.

Yitzhak Wasserloff, ministre israélien, a affirmé « qu’il n’a pas l’intention de participer aux sessions gouvernementales jusqu’à ce qu’une décision concernant l’assistance aux résidents du nord soit approuvée » ont rapporté les médias israéliens. Le site Internet israélien 0404 a rapporté mardi soir que Y. Wasserlof a envoyé une lettre au Premier ministre de l’occupation dans laquelle il disait « qu’il est inconcevable que le gouvernement ne tienne pas ses promesses envers les habitants du nord ». Le responsable israélien l’a exhorté à « intervenir de toute urgence pour que le gouvernement prenne une décision concernant la ligne d’affrontement dans le nord ».

Dans sa lettre, le ministre a mis en garde contre la menace sécuritaire croissante dans le nord, notant que « les chefs des autorités s’effondrent sous le fardeau bureaucratique sans une réponse large comme cela est nécessaire ».

Selon Y. Wasserlof, depuis la réunion tenue au début de l’année, au cours de laquelle « on a promis aux chefs des autorités, en première ligne avec le Liban, que la décision gouvernementale serait rendue dans un délai d’une dizaine de jours, plus de 45 jours depuis cette réunion, aucun progrès n’a été réalisé jusqu’à présent ». Ajoutant qu’il « n’est pas possible que les populations du Nord restent abandonnées à leur sort, sans l’aide du gouvernement ». En outre, « la procrastination du gouvernement à prendre une décision importante et immédiate pour les habitants du nord leur porte gravement préjudice et met leur avenir en danger », selon le ministre.

À son tour, le journal israélien Maariv a cité Moshe Davidovich, chef du conseil régional de Mateh Asher, qui a affirmé que « la capacité d’Israël à dissuader et à agir est actuellement à ses niveaux les plus bas, en particulier à la lumière de la menace venant du nord et de tous côtés ». Il a noté que « la dissuasion israélienne a été sérieusement endommagée », soulignant que « tous les chefs d’autorité en première ligne appellent le ministre de la Sécurité et le cabinet de sécurité à créer une équation différente concernant la réponse au Hezbollah ».

Il y a cinq mois, « 70 000 citoyens ont été évacués de leurs foyers dans le nord sans aucun espoir de retour, et les habitants qui n’ont pas été évacués envisagent également de partir et de ne jamais revenir vivre dans le nord », selon M. Davidovitch.

Dans ce contexte, le site israélien Yedioth Ahronoth a rapporté « qu’après 5 mois de guerre, de grandes parties du nord d’Israël sont devenues des zones fantômes et la détresse des habitants s’est accrue ». Et de souligner que « de nombreuses zones ont été évacuées suite à la menace des missiles antichar et le tourisme a été quasiment interrompu ».

Le journal israélien Yedioth Ahronoth a déclaré que « les colons évacués du nord sont encore loin de leurs colonies et attendent depuis 5 mois une réponse des décideurs ». Il a été noté que l’état de panique qui règne parmi les colons est contagieux a touché les militaires au Nord, puisque les médias israéliens ont rapporté que les observateurs de l’armée d’occupation avaient mis en garde il y a deux semaines contre les échecs militaires commis par les soldats, face à la résistance islamique au Liban.

Selon les médias israéliens, les installations de surveillance ont enregistré « des mouvements suspects depuis des semaines », en plus des parachutes et des véhicules blindés du Hezbollah.

Face à cela, le personnel des installations de surveillance israéliennes ont peur de servir à la frontière nord, de peur d’être infiltrées par le parti. Si cela se produit, les équipes qui y travaillent doivent « s’enfuir et s’enfermer dans la salle d’opération avec une porte en bois », selon les instructions reçues.

A signaler qu’un drone israélien a visé, mercredi, une voiture avec un missile, près de l’entrée du camp de réfugiés palestiniens Rachidieh, à l’entrée sud de la ville de Tyr, au sud du Liban.

L’Agence nationale de presse a rapporté qu’un Palestinien qui se trouvait dans la voiture ciblée par le drone est tombé en martyre, ainsi qu’un citoyen syrien qui se trouvait à moto au moment du raid israélien.

Le Hamas, et sa branche militaire, les Brigades Al-Qassam, ont annoncé le martyr du résistant Hadi Mostafa du camp de Rachidieh.

Rappelons que les forces d’occupation israéliennes poursuivent leurs agressions contre le Liban depuis le 8 octobre 2023, en bombardant les périphéries des villages, des maisons ainsi que des voitures civiles.

De son côté, le Hezbollah a intensifié ses opérations contre les sites et les bases israéliens ainsi que les colonies frontalières avec le sud-Liban, en soutien au peuple palestinien et à sa résistance dans la bande de Gaza et en riposte aux agressions israéliennes contre le Liban.

Recommandé pour vous