Au début de l’après-midi, la branche armée du Hamas avait annoncé avoir bombardé Tel Aviv d’une salve de roquettes, en riposte aux massacres contre les civils dans la bande de Gaza. Les médias israéliens ont indiqué que 10 roquettes ont été interceptées et deux israéliens ont été blessés.
Pour leur part, les Brigades al-Qods du Jihad islamique ont fait état de tirs de salves de roquettes sur les colonies Nirim et Ain Thalithat dans l’enveloppe de Gaza où les sirènes d’alertes ont retenti. A l’aube, elles avaient revendiqué des salves de roquettes sur la ville d’Ashdod. La veille, elles ont fait état de tirs sur un attroupement de véhicules militaires israéliens qui s’étaient infiltrés à proximité de la position 17 au nord-ouest de la ville de Gaza aux obus de mortier.
Le Yediot Ahronot a rapporté vendredi que 250 soldats ont été blessés sur le champ de bataille dans les combats contre les résistants palestiniens dont 100 sont dans un état grave. Selon le quotidien, les soldats ont été blessés soit par des coups de feu, soit par des éclats d’obus anti char.
La radio israélienne a signalé la mort de 354 militaires depuis le 7 octobre dont 38 depuis le lancement de l’opération terrestre.
L’armée israélienne a affirmé vendredi sur Telegram avoir « frappé plus de 15 000 cibles terroristes » dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre et « localisé 6 000 armes », dont des lanceurs de missiles antichars, des roquettes ou encore des explosifs.
Selon la même source, les cibles touchées sont notamment « des centres de commandement » du Hamas, « des dépôts d’armes » et « des tunnels » utilisés par les combattants du mouvement de résistance.