Le ministère de la Santé palestinien a fait état, dans un court communiqué, de deux « martyrs », tués par des balles de « l’occupation » à Naplouse le 3 avril. Il ne les a pas identifiés. L’armée israélienne a de son côté indiqué avoir mené une opération « antiterroriste » à Naplouse, durant laquelle deux personnes suspectées d’avoir aidé l’auteur d’une attaque en mars ont été interpellées.
« Pendant l’opération, un certain nombre d’hommes armés ont tiré vers les soldats, qui ont riposté en ouvrant le feu. Des personnes touchées ont été identifiées », précise un communiqué militaire.
Depuis le début de l’année, le conflit israélo-palestinien a coûté la vie à au moins 90 Palestiniens, 15 Israéliens et une Ukrainienne, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de sources officielles israéliennes et palestiniennes. Ces chiffres incluent, côté palestinien, des combattants et des civils, dont des mineurs, et côté israélien, en majorité des civils, dont des mineurs, et deux membres de la minorité arabe.
Le 1er avril, trois Israéliens ont été blessés dans une attaque à la voiture bélier en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. L’auteur présumé a été tué par des soldats. Moins de 24 heures plus tôt, la police israélienne avait abattu un Arabe israélien qui s’était emparé, selon elle, de l’arme d’un policier et avait tiré avec dans la Vieille ville de Jérusalem, secteur occupé et annexé par Israël. Sa famille conteste cette version des faits. Ce que les témoignages contestent, le médecin tué s’étant interposé pour défendre une femme palestinienne prise à partie par les forces de sécurité israéliennes.