Selon ce quotidien espagnol, la société de garde espagnole UC Global SL, avait espionné R. Correa lors de ses rencontres en 2018 avec les dirigeants de plusieurs pays d’Amérique latine, dont les anciens présidents de l’Argentine, du Brésil et de l’Uruguay. Le journal a ajouté que le propriétaire de cette société d’espionnage, dénommé David Morales, avait chargé ses employés de recueillir des informations et d’espionner les propos échangés par R. Correa avec Lenín Moreno, président équatorien de l’époque.
De plus, des logiciels espions ont été placés sur les appareils mobiles des deux filles de R. Correa, ce qui leur a permis un contrôle complet de tous leurs messages et conversations pendant leurs études en France.
Selon El Pais, Sophia et Anne ont été ciblées par le programme d’espionnage Trojans, des virus déguisés en logiciels légitimes, installés par Tradesegur sur leurs téléphones portables.
Les nouvelles découvertes d’espionnage proviennent de l’ordinateur portable de D. Morales, qui a été analysé par l’équipe juridique de Julien Assange, fondateur de WikiLeaks. Ce dernier a été lui aussi la cible du programme d’espionnage de la société de garde espagnole, lors de son séjour à l’ambassade d’Équateur à Londres.
Dans l’ordinateur portable de Morales, que la police a saisi après son arrestation en 2019, le nom de la CIA apparaît à plusieurs reprises sur un disque dur externe Western Digital, où Morales a archivé des projets et des opérations dans lesquels l’entreprise était impliquée, selon le journal.
Au début de cette année, un rapport exclusif, obtenu par le « Global Times » chinois, a révélé que les États-Unis sont le plus grand pays d’espionnage au monde, notant que Washington a une mauvaise histoire d’espionnage.
