Dans l’espace sahélo-saharien, la présence US est significative, mais elle est surtout ancienne, puisque Washington est aux côtés de la France depuis le début de l’opération Serval en 2013. Un soutien en matière logistique et avant tout en matière de renseignement, ISR, l’acronyme anglais pour « intelligence, surveillance et reconnaissance ».
Il y a aussi le transport stratégique. Au total, c’est 20% des passagers et 10% du fret intra-théâtre qui est assuré par l’US Air Force. Le ravitaillement en vol est américain à 40%, ce qui permet à la chasse française de rayonner sur l’ensemble de la zone d’opération.
Mais le soutien le plus crucial, c’est le renseignement, il est donc essentiel pour frapper les djihadistes. Il y a l’observation grâce aux drones Reaper américains basés au Niger à Agadez et Niamey. S’ajoutent à cela les moyens d’écoute électromagnétique, cela sans compter le déploiement par les Américains dans la vaste zone sahélienne de petits bimoteurs très efficaces dans les zones d’intérêt, ils captent sur leur passage toutes les communications radio.
La France espère-t-elle un renfort ? Pas nécessairement, indiquent de hauts-gradés français. Cette petite phrase, incluse en toute fin du communiqué conjoint, soufflent-ils, vise surtout à rassurer et à souligner en creux, que le lien franco-américain n’est pas distendu, bien au contraire.
J. Biden assure à E. Macron plus de soutien au Sahel : La crise des sous-marins dépassée ?
Continuer la lecture
Add A Comment
Maroc
Services
Subscribe to Updates
Get the latest creative news from FooBar about art, design and business.
© 2025 Pm-Editions. | Réalisation & Seo : Digitaltransformer.ma.