L’évacuation partielle a été confirmée par Donald Trump. « Ils sont en train d’être déplacés parce que cela pourrait être un endroit dangereux », a déclaré le président américain alors qu’il assistait à une représentation des Misérables à Washington. « Ils ne peuvent pas avoir d’arme nucléaire. C’est très simple, ils ne peuvent pas avoir d’arme nucléaire », a par ailleurs martelé le milliardaire qui, par le passé, s’était opposé à une action militaire contre l’Iran.
Des médias américains, citant plusieurs sources anonymes aux États-Unis et en Europe, ont brandi la menace d’une frappe unilatérale qu’Israël envisagerait « dans les prochains jours » contre l’Iran, alors que Washington et Téhéran poursuivent leurs négociations pour parvenir à un accord sur l’enrichissement de l’uranium par l’Iran. Un enrichissement inacceptable aux yeux d’Israël. Après des craintes entourant l’annulation du sixième round de pourparlers à Oman entre Washington et Téhéran prévu le 15 juin, le sultanat a confirmé leur maintien ce 12 juin.
Du côté iranien, le 11 juin, le ministre de la Défense Aziz Nasirzadeh a averti que Téhéran pourrait frapper les intérêts militaires en cas de frappe sur son sol. « Si un conflit nous est imposé, les victimes de l’adversaire seront certainement plus nombreuses que les nôtres, et dans ce cas, l’Amérique doit quitter la région, car toutes ses bases sont à notre portée et nous les viserons avec audace dans les pays hôtes », a-t-il tonné lors d’un point presse.
A signaler que d’autres mesures restrictives ont été notifiées également aux Américains présent sur le sol israélien. S’agit-il d’un coup de bluff américain de plus ? Difficile de pronostiquer quoi que ce soit. Une guerre élargie à l’Iran ne fera que conforter le pouvoir vacillant de Benyamin Netanyahu. Israël ne s’en sortira pas indemne d’une nouvelle épreuve de force avec l’Iran. Quand bien même les Américains, comme à leur habitude, voleraient au secours de l’entité sioniste qu’ils arment depuis toujours jusqu’aux dents !