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Israël exécute toujours les journalistes à Gaza : Le bilan porte sur 122 liquidations depuis lundi

Le Bureau de presse gouvernemental à Gaza a communiqué lundi matin une augmentation du nombre de journalistes tués par l’armée israélienne depuis le début de la guerre contre le territoire le 7 octobre 2023, portant le total à 122 journalistes.
Israël exécute toujours les journalistes à Gaza : Le bilan porte sur 122 liquidations depuis lundi

Cette triste nouvelle survient suite au décès des journalistes Essam El-Lulu, présentateur et animateur sur la télévision palestinienne, et Mohammed Abdelfattah Atallah, journaliste à l’Agence Al-Risala pour l’information, victimes des attaques continues et des bombardements aériens de l’occupation sur les maisons des citoyens innocents dans les provinces de la bande de Gaza.

Le bureau avait précédemment informé, le 27 janvier dernier, que le nombre de journalistes tués dans le territoire s’élevait à 120, suite à la disparition d’Iyad Al-Rawagh, présentateur sur la radio « Voix d’Al-Aqsa », lors d’un bombardement israélien.

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée israélienne mène une guerre dévastatrice contre Gaza, engendrant jusqu’à présent près de 27.000 décès et plus de 65 087 blessés, la majorité étant des enfants et des femmes, d’après les autorités palestiniennes et même les instances onusiennes. Cette guerre a entraîné un « immense dégât et une catastrophe humanitaire sans précédent », selon les Nations Unies.

Face à cette situation critique, plusieurs journalistes palestiniens ont été contraints de quitter la bande de Gaza en raison de la menace pesant sur eux et leurs familles. Motaz Azaiza, par exemple, filmait et rapportait au quotidien le massacre perpétré par l’armée israélienne contre les civils de Gaza, tandis que Wael El Dahdouh a décidé de quitter la bande de Gaza après avoir perdu presque toute sa famille.

W. Al-Dahdouh, chef du bureau à Gaza de la chaîne qatarie Al Jazeera, qui a perdu plusieurs proches et a lui-même été blessé, a quitté le territoire palestinien. Il a annoncé à l’AFP son départ, accompagné d’un membre de sa famille, en direction de l’Égypte par le poste-frontière de Rafah. Par la suite, il s’est rendu à Doha où il a subi une intervention chirurgicale sur sa main blessée lors d’un bombardement. À Doha, il a retrouvé quatre de ses enfants arrivés bien avant lui.

Devenu l’incarnation des journalistes palestiniens couvrant la guerre à Gaza, W. Al-Dahdouh, 53 ans, avait perdu son épouse, deux de ses enfants et un petit-fils dans une frappe sur le camp de réfugiés de Nousseirat (centre) fin octobre. Le 7 janvier, une frappe israélienne avait tué son fils Hamza qui travaillait également pour Al Jazeera.

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