Cette situation reflète une stabilisation des prix du résidentiel, une hausse de 0,1% de ceux des terrains et une baisse de 0,1% de ceux des biens à usage professionnel, précisent BAM et ANCFCC dans une note sur la tendance globale du marché immobilier au quatrième trimestre 2024. Concernant le nombre des ventes, il a enregistré un accroissement de 5% en 2024, résultat des hausses de 5,2% des ventes des biens résidentiels, de 5,8% de celles des terrains et de 1,9% de celles des biens à usage professionnel, fait savoir la même source.
Au quatrième trimestre 2024, l’IPAI a progressé de 0,8%, en glissement annuel, en lien avec les hausses de 1,1% des prix des biens résidentiels, de 1% de ceux des terrains et de 0,1% de ceux des biens à usage professionnel. De même, le nombre de transactions s’est accru de 17,7%, recouvrant des progressions de 18,9% pour le résidentiel, de 16,5% pour les terrains et de 10,8% pour les biens à usage professionnel.
Par catégorie d’actifs, les prix du résidentiel ont progressé de 1,1% en glissement annuel, résultat des hausses des prix de 1,1% pour les appartements et de 1,3% pour les maisons, tandis que les prix des villas sont restés stables. En parallèle, les transactions ont affiché une hausse de 18,9%, avec des accroissements de 19,5% pour les appartements, de 6,8% pour les maisons et de 16,9% pour les villas. Les prix du foncier ont, quant à eux, augmenté de 1%, et le nombre de transactions a progressé de 16,5%.
Pour ce qui est des biens à usage professionnel, les prix ont progressé de 0,1%, résultat des hausses de 0,1% pour les locaux commerciaux et pour les bureaux. Pour leur part, les transactions ont marqué un accroissement de 10,8%, reflétant des progressions de 1,2% des ventes des locaux commerciaux et de 61% de celles des bureaux.
Par ville, l’IPAI a affiché, sur l’ensemble de l’année, des hausses allant de 0,3% à Rabat à 1% à Marrakech, ainsi que des baisses allant de 0,2% à Casablanca à 0,1% à Tanger.
Élaboré conjointement par BAM et l’ANCFCC, l’IPAI est calculé selon la méthode des ventes répétées qui permet de remédier au problème de l’hétérogénéité des biens immobiliers. Cette méthode ne prend en considération que les biens ayant fait l’objet d’au moins deux transactions au cours de la période concernée.