Pour H. Nasrallah, les attaques américaines contre l’Iran relèvent de la guerre psychologique pour mettre Téhéran sous pression. « L’Iran est un pays souverain et les États-Unis sont anxieux à l’idée même d’entrer en guerre avec lui. Les États-Unis n’ont jamais réussi et ne réussiront jamais à empêcher l’Iran de développer son programme nucléaire pacifique », a-t-il assuré lors de la rencontre avec la télévision iranienne Al-Alam. Et d’ajouter qu’en ce qui concerne toute attaque israélienne possible et présumée contre l’Iran, au cas où le régime israélien bombarderait l’Iran, la réponse iranienne serait beaucoup plus dévastatrice. « C’est ce qui effraie le régime d’occupation israélien », a-t-il ajouté.
Le leader du Hezbollah a prévenu que le Hezbollah répondra « à toute opération militaire de l’ennemi israélien », affirmant avoir « activé le système de défense aérienne dans la Résistance islamique » et rappelant la fois où deux drones israéliens sont tombés dans banlieue sud de Beyrouth en 2019. « Nous n’aimons pas la guerre, et nous ne la cherchons pas, mais nous ne la craignons pas et nous n’abandonnons pas notre pays et les intérêts de notre pays », a-t-il déclaré, affirmant qu’il y a des « choses cachées pour surprendre l’ennemi lors de toute guerre à venir ».
Le chef du Hezbollah s’en est pris aux Etats-Unis en les accusant d’ingérence au Liban sur tous les plans. « Nous sommes confrontés à une hégémonie politique, sécuritaire, financière et économique américaine au Liban », a-t-il dit. « Il y a des officiers américains à Yarzé (siège du ministère de la Défense), a-t-il encore lancé. On sait que l’ambassade américaine au Liban est le siège principal des renseignements américains pour la région ». Il a aussi accusé l’ambassadrice américaine Dorothy Shea, qui s’entretient avec les candidats aux législatives, d’ingérence dans les élections prévues en mai. Il a en outre affirmé que la décision de son parti est « libanaise ». « Nous prenons nos propres décisions, et le Hezbollah fait passer les intérêts du Liban en premier », a précisé H. Nasrallah qui s’est interrogé sur « la +libanité+ des partis qui reçoivent des ordres des ambassades ».
Interrogé au sujet de la délimitation des frontières maritimes, le Liban et l’entité sioniste étant censés relancer les pourparlers indirects à l’occasion de l’arrivée, mardi, à Beyrouth d’Amos Hochstein, émissaire américain, H. Nasrallah a assuré que cette décision revenait à l’Etat libanais. « Quoi que décide le gouvernement libanais je le respecterai. En tant que Résistance je ne me mêle pas (de cette question) », a-t-il ajouté. Il a aussi assuré qu’il n’y a pas eu de « débat en interne » au sein de son parti sur cette question. « Nous n’intervenons pas dans les négociations sur la démarcation des frontières, car nous ne reconnaissons pas l’existence d’Israël », a-t-il poursuivi tout en soulignant : « Nous sommes contre toute normalisation, coopération ou coordination avec l’ennemi, et c’est la position officielle libanaise ».
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H. Nasrallah menace Israël : La maitrise du ciel libanais en question
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